 Journal public |
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1
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BungleÂ’s Diary
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2
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Etrange fin de journée
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Sonia ou l'éternelle absence
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Bye bye Anna
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6
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SEA
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7
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SEX
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8
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& SUN
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Le trauma de Sonia
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Autobiographie misanthropique ?
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Femmes je vous aime
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Anna, ma collègue amante
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Erika j’ai trouvé !
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Sonia ou l'incertitude
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Le pianiste
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temps libre Vs travail
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Sonia : end of the story ?
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JÂ’aime pas les lundi, quoique.
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C'est la fĂŞte
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20
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Top Five
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Ma première partouze
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. I)
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. II)
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Amitié homme-femme, mythe ou réalité ?
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QuÂ’est-ce quÂ’un journal ?
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Week-end pluvieux, album radieux
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Zouk machine
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Déclaration de vacances
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Amour, toujours !
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'till death us apart
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31
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Condoléances
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32
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Remerciements
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33
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Chapitre I
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34
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vérité et paradoxe
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Ploum ploum Tralala
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Sombre désir
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Souvenirs d'enfance
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Kill da mouvement
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Médiocrité pornographique
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40
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Rions un peu en attendant la mort
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Do not disturb
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Narcisse
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Antiaméricanisme ?
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Exister ? Mais pour quoi faire exactement ?
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Entre deux maux quel mot choisir ?
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L'aigle noir
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Je suis las...
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 1
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49
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 2
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50
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 3
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51
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Acte 1, scène 4
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52
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Acte 1, scène 4 (suite)
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53
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Pourquoi on écrit ?
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2 mondes
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Ploum Ploum Tralala - chapitre 56.3
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Anna, ma collègue amante page publique
Je connais Anna depuis le début de l’année. Nous travaillons ensemble dans la même boite. Elle est blonde et assez pulpeuse. D’origine polonaise, elle a 24 ans et fait ses études en France. Nous sommes sortis deux mois ensemble avant de rompre d’un commun accord la semaine dernière(cf. chapitre «Bye bye Anna»). Anna est une fille charmante et adorable. Elle est incapable de la moindre malignité. Elle est absolument superbe au lit et sa douceur naturelle mettrait n’importe quel mâle à ses pieds sauf que…
Sauf qu’Anna, est une fille d’une banalité confondante. Discuter avec elle, impose de mettre de coté tout sujet touchant à la philosophie, à la politique, à la culture, au mystique, … et j’en passe. Condamné à discuter jusqu’à la fin de sa vie de la banalité du quotidien.
Tu me trouveras sans doute un peu cruel, voire méchant, j’essaye juste de coller au plus près de mes pensées sans langue de bois (si tu veux du politiquement correct, change de journal !). J’aime beaucoup Anna pour toutes les raisons que je t’ai évoqué plus haut, mais je suis obligé de reconnaître qu’Anna n’a aucune culture, aucun avis, une personnalité quasi inexistante. Cela me chagrine plus qu’autre chose.
Donc, comme chaque jour de la semaine je l’ai vu au boulot ce jour. Depuis qu’on est plus ensemble, nos rapports se sont assainis, nous n’avons plus à porter le fardeau de notre liaison et nous nous en tirons plutôt très bien. Il n’y a qu’avec les femmes que l’on a vraiment aimées que la rupture est douloureuse. Le fait de ne plus être ensemble officiellement a réactivé chez l’un comme chez l’autre notre attirance physique réciproque (en tout cas j’en ai l’impression). Enfin bref, je suis allé manger chez Anna ce midi (sur son invitation) et ça n’a pas manqué … nous avons omis de manger pour nous livrer à des activités que la morale réprouve.
Je te raconte ou pas ?
Avant cela, une petite explication de texte. Ne voit pas dans la description des mes ébats sexuels la preuve d’un exhibitionnisme malsain ou les divagations d’un mythomane frustré (tout ce que j’écris et vrai à l’exception de quelques prénoms que j’ai changé afin de préserver un minimum de confidentialité à ce journal). J’aime mettre par écrit ses moments sublimes où mon corps s’abandonne libérant par la même mon esprit encombré. Ecrire c’est un peu revivre et je serais le roi des cons de ne pas écrire ces moments là . J’ai décidé de jouer le jeu du journal intime sans tabou, ne compte donc pas sur moi pour aseptiser mon discours.
Tu veux tout savoir ?! Ok, tu vas tout savoir.
*** Attention ami lecteur, l’auteur de ces lignes va t’entraîner vers un terrain déconseillé aux personnes de moins de 18 ans ***
En acceptant l’invitation d’Anna, j’avais pleinement conscience de l’issu que cela risquait de prendre. Mais bon, l’homme est faible, bien plus que la femme. Nos pulsions primaires prennent souvent le pas sur notre capacité à réfléchir. Pauvre de nous !
Tout a commencé par un yaourt. - tu connais le goût bulgare ?
Ne comprenant pas la question d’Anna, je la regardais sans mot dire mes yeux grands ouverts illustrant mon incompréhension. Elle a alors pris une cuillérée de son yaourt qu’elle tenait à la main puis a langoureusement glissé sa langue sur mes lèvres puis dans ma bouche. Le goût bulgare descendit au fond de ma gorge, doux et onctueux comme sa langue aventureuse. Je lui rendis son baisée et me perdit délicieusement dans sa bouche.
Anna a une bouche magnifique, pulpeuse à souhait. Ce contact prolongé avec sa cavité buccale ne tarda pas à réveiller mes ardeurs (qui ne dormait que d’un oeil). Mon sexe toujours sur le qui vive s’empressa d’hisser les voiles prêt pour une nouvelle traversée de l’océan Sexuatique.
Je commençait à embrasser Anna dans le cou. Elle mit sa tête en arrière s’offrant à mes avances. Ma langue descendit vers son décolleté, s’enfouissant entre ses deux seins pendant que mes mains faisait tomber l’attirail qui couvrait les sus-nommés jumeaux. J’ôtais son soutien gorge libérant ainsi ses deux fières collines mammaires. Ma langue se les appropriait fiévreusement, titillant du bout de la langue ses tétons dressés, pendant qu’Anna me passer ses deux mains douces dans mes cheveux soyeux. Anna se mit à nue ôtant son pantalon (point de culotte à l’horizon, coquine d’Anna !).
Elle me prit par la main et m’entraîna vers son lit. Elle s’y allongea et me lança un regard emplit de douceur. Douce Anna. Je l’embrassait avec tendresse tout en lui caressant délicatement le sexe. Je la sentais frémir sous mes caresses.
J’adore le sexe des femmes, l’ensemble des ses poils cachant avec pudeur l’origine de ce Monde, la douceur chaude et confortable des lèvres que l’on caresse, l’humidité qui peu à peu envahit cette zone corporelle sous le coup de l’excitation.
Ma bouche descendit vers ce sanctuaire sacrée. Ma langue remontait délicatement le long de son jardin extraordinaire, puis redescendait sur le même rythme, puis remontait … Elle me prenait fermement la tête entre ses deux mains comme pour empêcher toute évasion. Mais je n’avais nulle envie de m’évader, ma prison dorée me convenait parfaitement. Plus je sentais l’excitation monter en elle, plus ma fougue prenait le pas. Ma langue se faisait plus effronté tentant de pénétrer la beauté intérieur d’Anna. Ses mains s’agrippait avec force à ma tête à présent. Tout son corps frémissait sous le coup de mes immersions répétées et de plus en plus exaltés.
Anna s’abandonnait, Anna vibrait, Anna décollait, Anna Haletait, Anna jouissait. Et moi je la laissait tout à son bonheur abandonnant son sexe pour poser un baisé délicat sur son front perlé de sueur.
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