 Journal public |
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BungleÂ’s Diary
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Etrange fin de journée
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Sonia ou l'éternelle absence
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Bye bye Anna
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6
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SEA
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7
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SEX
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8
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& SUN
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Le trauma de Sonia
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Autobiographie misanthropique ?
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Femmes je vous aime
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Anna, ma collègue amante
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Erika j’ai trouvé !
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Sonia ou l'incertitude
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Le pianiste
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temps libre Vs travail
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Sonia : end of the story ?
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JÂ’aime pas les lundi, quoique.
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C'est la fĂŞte
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Top Five
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Ma première partouze
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. I)
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. II)
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Amitié homme-femme, mythe ou réalité ?
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QuÂ’est-ce quÂ’un journal ?
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Week-end pluvieux, album radieux
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Zouk machine
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Déclaration de vacances
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Amour, toujours !
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'till death us apart
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31
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Condoléances
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32
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Remerciements
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33
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Chapitre I
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34
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vérité et paradoxe
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Ploum ploum Tralala
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Sombre désir
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Souvenirs d'enfance
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Kill da mouvement
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39
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Médiocrité pornographique
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40
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Rions un peu en attendant la mort
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Do not disturb
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Narcisse
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43
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Antiaméricanisme ?
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Exister ? Mais pour quoi faire exactement ?
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Entre deux maux quel mot choisir ?
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L'aigle noir
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47
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Je suis las...
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 1
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49
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 2
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50
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 3
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51
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Acte 1, scène 4
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Acte 1, scène 4 (suite)
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53
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Pourquoi on écrit ?
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2 mondes
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55
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Ploum Ploum Tralala - chapitre 56.3
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Week-end pluvieux, album radieux page publique
Le temps peu clément de ce week-end m’a enfermé une bonne partie de celui-ci chez moi. Je ne suis pas de ces gens qui ont besoin, pour se sentir exister, de voir d’autres personnes. Quand je suis seul à la maison, j’ai toujours des milliers de choses à faire. Il se trouve que j’avais ce week-end (et les jours à venir) l’appartement pour moi tout seul (ma sœur est parti avec son copain pour deux semaines de vacances). J’en ai profité largement pour travailler mon prochain album.
Quoi ? Je ne t’ai pas dit ? C’est une erreur de ma part alors, je te prie de m’excuser. Et bien oui ami lecteur, je suis une star internationale de la musique. Le seul hic dans mon statut de star internationale, c’est que pour le moment je ne suis pas du tout connu en dehors de mon cercle de fréquentation. Un détail, me répondras-tu avec ton sens légendaire de la concision, ce à quoi je ne te répondrais rien, pour une fois que je suis d’accord avec toi ça serait dommage de te faire perdre le fil de ta réflexion.
Et bien oui, je suis une star pas connue et crois moi si tu le veux, c’est une position très difficile à assumer. Imagine un peu le cauchemar qu’est ma vie : Je sors dans la rue personne ne me reconnaît ou ne me demande le moindre petit autographe (pourtant je me balade toujours avec des photos de moi prêtes à être signées) ; jamais aucun journaliste ne m’appelle pour une interview ou simplement une petite chronique pour sa feuille de chou ; j’habite dans un appartement où tu ne trouveras aucun luxe (pas de marbre, pas de dorures, pas de jacuzzis, pas d’écran TV de 10 mètre sur 5.60 mètres, pas d’œuvres d’art pour égayer mon intérieur, pas de bitchs pour décorer ma chambre à baiser…) ; en vacances, pareil, aucun paparazzi ne vient troubler ma tranquille quiétude pour me prendre en photo avec ma dernière conquête.
C’est comme si je n’étais pas une star. Parfois d’ailleurs je m’interroge : en suis-je vraiment une ? Le doute m’habite (quoi ma bite ? Non «m’habite» le verbe, espèce d’obsédé !).
En tout cas je compose actuellement mon deuxième album solo. Je jouais de la guitare avant dans un groupe dans lequel je composais la plupart de nos musique. Mais nous avons splitté pour cause de divergences aussi nombreuses que stupides. Je me retrouve donc maintenant en solo. Avant je faisais tout le temps de la guitare, je n’y touche à présent pratiquement plus (ça reviendra). Je me suis acheté en substitution un petit logiciel de création musicale sur ordinateur et depuis je m’éclate avec. L’année dernière j’avais enregistré grâce à celui-ci un premier album instrumental d’une petite dizaine de titres. Aujourd’hui je remets ça.
Certes l’appellation album attribué à ce qui n’est qu’une pré-maquette de démo fait un peu pompeux mais n’ais-je pas le droit de rêver moi aussi ? Vas-tu toi avec tes faiblesses me lancer la première pierre en dénonçant les miennes ? Je sais que tu n’es pas comme ça (à part toi que je ne nommerais pas).
Donc ce week-end, je me suis remis à l’écriture musicale et je ne suis pas mécontent du résultat. Trois morceaux achevés durant le week-end ! Si c’est pas du stakhanovisme ça ! Le besoin créatif est très fort chez moi. Les artistes sont peut être ceux qui ont su garder leur âme d’enfant. Tu te rappelles quand nous étions de petits piou-piou le plaisir que nous prenions à faire du dessin, de la peinture ou du collage. Pourquoi la plupart en grandissant (vieillissant ?) n’ont-ils plus ses plaisirs là ?
Je crée donc j’existe, je ne crois pas que je pourrais vivre ma vie aussi tranquillement sans cet espace de création que je m’autorise.
Samedi, un pote que je n’avais pas vu depuis un p’tit bout de temps m’a appelé pour me proposer de sortir en boîte (je sais ça arrive un peu comme une couille dans le potage au milieu de mes réflexions sur la création, mais encore une fois c’est mon journal donc je fais keske je veux avec).
Je te raconte la suite dans le prochain chapitre si cela ne te dérange pas trop…
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