 Journal public |
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1
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BungleÂ’s Diary
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Etrange fin de journée
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Sonia ou l'éternelle absence
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Bye bye Anna
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6
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SEA
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7
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SEX
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& SUN
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Le trauma de Sonia
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Autobiographie misanthropique ?
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Femmes je vous aime
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Anna, ma collègue amante
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Erika j’ai trouvé !
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Sonia ou l'incertitude
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Le pianiste
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temps libre Vs travail
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Sonia : end of the story ?
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JÂ’aime pas les lundi, quoique.
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C'est la fĂŞte
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Top Five
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Ma première partouze
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. I)
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Pour me faire pardonner le chapitre précédent (Part. II)
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Amitié homme-femme, mythe ou réalité ?
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QuÂ’est-ce quÂ’un journal ?
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Week-end pluvieux, album radieux
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Zouk machine
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Déclaration de vacances
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Amour, toujours !
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'till death us apart
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31
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Condoléances
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Remerciements
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33
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Chapitre I
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vérité et paradoxe
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Ploum ploum Tralala
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Sombre désir
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Souvenirs d'enfance
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Kill da mouvement
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Médiocrité pornographique
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Rions un peu en attendant la mort
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Do not disturb
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Narcisse
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Antiaméricanisme ?
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Exister ? Mais pour quoi faire exactement ?
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Entre deux maux quel mot choisir ?
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L'aigle noir
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Je suis las...
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 1
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 2
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Ploum Ploum Tralala, Acte 1, scène 3
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Acte 1, scène 4
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Acte 1, scène 4 (suite)
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Pourquoi on écrit ?
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2 mondes
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Ploum Ploum Tralala - chapitre 56.3
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Zouk machine page publique
Cyprien (le pote qui m’a proposé d’aller en boîte samedi, voire chapitre précédent) et moi avons travaillé pratiquement un mois aux Baléares au mois d’avril dernier dans le time-share (il faudra d’ailleurs que je te raconte un jour ce mois de «folaïe» que nous avons passé). Cyprien est un black métisse d’Afrique noire qui a 6-7 ans de plus que moi. La première fois que je l’ai vu c’était dans le cadre professionnel. Il mettait en place l’opération «père noël à domicile».
***** Attention ami lecteur, si tu crois encore au père noël, les lignes qui vont suivre risque de te faire très très mal. Te voilà prévenu*****
Le concept est simple mais pas con : Cyprien recherchait des personnes libre le 24 décembre au soir pour aller donner à domicile chez les particuliers des cadeaux à leurs progénitures. Il a donc passé une annonce dans un journal, annonce à laquelle j’ai répondu. Je me suis donc baladé la nuit de noël habillé en père-noël distribuant de maison en maison les présents tant convoités à des enfants émerveillés de voir pénétrer chez eux ce bon vieux Santa Claus.
Ayant travaillé très consciencieusement ce soir là (jusqu’à plus de deux heures du mat’), j’eu droit à la reconnaissance de mon patron d’un soir qui déboucha très rapidement sur une belle amitié. Quelques mois plus tard, il me proposa de partir avec lui aux Baléares pour aller vendre des semaines de vacances aux touristes français de l’île. N’ayant rien de mieux à faire alors, je le suivis. Le reste je te le raconterais une autre fois.
Donc samedi, il m’appelle (ça faisait plus d’un mois que je n’avais pas eu de ses nouvelles) et m’invite le soir même à sortir avec lui en boîte… «Mets toi sur ton 31» me dit-il avant de raccrocher.
Sur mon 31 ?! Putain dans quel boîte, il va m’amener ?
Cyprien et moi c’est un peu le jour et la nuit : il est toujours bien sapé avec des fringues classe alors que moi c’est plutôt tenu tranquille et cool, il est de droite et moi de gauche, il aime bien la soupe déliquescente dont nous abreuve les grandes radios FM (Faute de Mieux !?!) alors que j’abhorre ce style de musique, il vient d’un milieu plutôt aisé par son père alors que je suis issus d’un milieu plutôt populaire (classe moyenne dirons-nous) et pour finir il a une couleur de peau bien plus foncé que la mienne (c’est mon négatif je vous dis !). Nous aimons beaucoup discuter et confronter nos opinions, nous partageons une passion commune pour les femmes et nous sommes tous les deux de gros fêtard. Voilà pour les différences et les points communs qui nous unissent. En tout cas nous nous entendons bien ensemble même si ces deux mondes qui se côtoient sont complètement différent l’un de l’autre.
La soirée approchante je daigne sortir de son armoire mon unique costume en attendant mon Cyprien. Vers 22h00, le gars est venu me chercher et m’a amené vers Pigalle où nous sommes allé boire un coup en attendant des amis à lui qui devait nous retrouver. Deux couples nous ont rejoint ensuite, black eux aussi, puis nous sommes allés à cette fameuse boîte.
Putain de bordel de merde !!! Tu sais où il m’a amené ? Dans une boîte antillaise ! Non pas que j’ai quoique ce soit contre les antillais c’est avec leur musique que j’ai un petit soucis. Tu sais quoi je déteste le zouk. Pourtant j’adore toutes les musiques, du moment que c’est de la bonne musique. Tu peux me mettre du jazz, du rap, du classique, du métal, du funk, de l’indus, du trip hop, de la techno, de la variété française, du rock, de la house, de la salsa, du raï, du hardcore, du blues … tout je te dis. Tout mais pas du zouk. C’est vraiment viscéral, j’ai l’impression d’écouter une resucée de la compagnie créole (tu sais ce groupe qui a enflammé les soirées dansantes ringardes de nos parents). Toujours ce même rythme faussement festif et ensoleillé, sucré jusqu’à l’écœurement. Désolé je ne m’y fais pas. La soirée a donc été longue, très longue, désespéramment trop longue.
En plus j’étais le seul visage pâle de la boîte. Imagine une boîte avec que des blacks qui dansent divinement bien et moi à coté qui danse comme un horodateur. Résultat : j’ai pas dansé et j’ai écouté du zouk en lorgnant sur les superbes femmes qui se déhanchaient avec sensualité sur la piste surchauffée. Super samedi !
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