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Requiem d'une fille sans interet (mais que vous lirez quand męme) Journal intime créé par baby-alexia

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Introduction
 Chapitre 1 PrĂ©sentation
 Chapitre 2 Rendez-vous chez Costes
Chapitre 3 : Mon père ce heros
 Chapitre 4 : Ce soir, on est de sorti !
 Chapitre 5 : RentrĂ©e...
 Chapitre 6 : La joie du portable
 Chapitre 7 : On est pas a l'armĂ©e quand mĂŞme
 Chapitre 8 : Je me met a penser et ça donne ça ....
10   Chapitre 9 : Un mariage des plus... pathĂ©tique
11   Chapitre 11 : Un break made in Saint-Tropez!
12   sans commentaire...
13   chapitre 12 : TDSFEA (Tentative De Se Foutre En l'Air)
14   chapitre 13 : saturday night ferver
Chapitre 3 : Mon père ce heros      page publique

Je retrouve ma petite sœur devant la télé, a peine bonjour je la vire sans ménagement et lui intime l’ordre d’aller regarder Friends ailleurs. Et la, pendant l’instant cruciale ou l’on va savoir si Brandon et Kelly vont enfin se marier (pour la 4e fois !!), l’illumination se fait dans mon esprit… Prise d’un doute j’interpelle ma sœur et je craint le pire…
- Anne-So quelle jour on est ?
- Vendredi pourquoi ?
- Non comme ca… »
… et le pire se produisit : Nous sommes convié chez notre père a 19 heure et pour tout le week-end !!!!!!!!!!!!!! Oh non !! Et moi qui viens d’envoyer chier sa belle fille chérie ! Je descend dans ma chambre sans même prendre la peine d’attendre le oui définitif de Brandon et commence a faire mon sac… Vous pourriez vous demander pourquoi je prend la peine de me rendre chez lui si je m’y sens si mal… Voyez-vous, il a de cela déjà 7 ans mes parents ont divorcés dans les regles, avec armées d’avocats et preuves à l’appui (à l’époque le divorce était encore prononcé à tort), et ni ma sœur, ni mon frère ni moi avons eu mot dire… Ainsi ce connard de juge décida que mon père avait droit de visite un week-end sur deux et que nous étions priés de nous rendre chez lui… Alors avant que Belle-Mère ne débarque l’ambiance y était froide, indifférence mais vivable, mais maintenant qu’elle est là l’air est carrément irrespirable.
18h 50 la porte s’ouvre, un bruit de clés et j’entends ma mère rentrer. Je monte les escaliers, retrouve ma sœur en haut, embrasse rapidement ma mère et on sort. Je hèle un taxi et nous voilà parti pour 48h de cauchemar.



Dan le taxi Anne-Sophie ne dit rien, elle regarde par la fenêtre et pense, très bien qu’elle y reste dans ses pensées, je n’ai pas envie de conversation, j’ouvre la fenêtre du taxi et je m’allume une cigarette. 19h 05 J’arrive chez mon père et je sonne tout en songeant a quel point je ne suis plus chez moi: à une époque j’avais mes clefs puisque c’était ma maison, mais quand l’autre s’est installé il m’a repris les clefs prétextant un changement de serrures et depuis ne me les as jamais rendus arguant, à chaque fois que je les lui réclamèrent, un oubli.
Enfin bref, John le majordome, nous ouvrit. John est le seul membre du personnel qu’elle n’a pas réussit a virer, tout les autres ont été remplacés. Il était déjà là avant ma naissance, il travaillait chez mes grands-parents paternels, je l’apprécie beaucoup, il m’a sauvé de pas mal de situation compromettante quand j’était plus jeune, il a notamment falsifié plusieurs fois mon heure de rentré et les personne avec qui je montais dans ma chambre (« Oui, monsieur, mademoiselle Alexia est bien rentré a minuit elle était seule »). Je pouvais aussi compter sur Martine, la femme de chambre qui aérait ma chambre quand ça sentait la cigarette et qui me rendait discrètement les barrettes de shit que j’oubliait régulièrement dans mes poches de jeans. Elle a été remplacé par une philippines qui parle a peine français. Mais ça c’était quand j’était bien plus jeune entre 10 et 12 ans lorsque mes parents se souciaient encore de mon bien-être. Aujourd’hui je pourrais bien taper au milieu du salon il s’en ficherais éperdument tant que cela ne se sait pas. Je salua John rapidement
"-Bonjour Mademoiselle, comment allez vous ?
-Bien je vous remercie, et vous ? ELLE ne vous persecute pas trop ?
-Mademoiselle, je vous en prie les murs ont des oreilles ! Je ne voudrait pour rien au monde me faire renvoyer dÂ’ici, et vous laisser seule dans cette endroitÂ…
-Ne vous en faites pas, si elle pouvais vous virer elle l’aurais fait depuis belle lurette, mais je pense que Grand-mère lui met la pression."
Il s’empara de mon sac et le monta dans ma chambre tandis que j’entrais dans le salon afin d’amortir la bonne éducation que se sont efforcés de m’inculquer Père et Mère. Je dit bonjour à tout le monde avec un sourire hypocrite et je sentit au regard de l’autre Conne que Laure s’est empressé de lui raconter les évenements de la matinée. Je les informe d’entrée de jeu que : non, je ne dinerais pas là ce soir, que demain non plus de toute facon et que dimanche on verra. Qu’il n’est pas utile de prevoir de déjeuner pour moi car je me leverais beaucoup trop tard et que de toute facon je n’ai jamais faim a midi. Mon père me regarde avec un regard interrogateur et je le supplie interieurement de me demander ou je vais preuve immiente qu’il s’interesse à ma gueule… Mais non, il se lève et s’adresse à ma belle mère
"-Bibiche, passons-nous Ă  table ?"
Et Bibiche de répondre en me lancant un regard méprisant
"-Allons y !"
Quoi ? Je vais lui manquer à table ou il va lui rester un morceau de viande sur les bras à cause de mon abscence ? Je lui lance un « la prochaine fois je t’enverrais un faire-part pour te dire que je ne dinerais pas là » qu’elle seule à entendu, mais elle ne veut pas faire de scandale alors elle se tait.
Je prend congé et remonte me préparer…