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Pourquoi?! page publique
Chaque jour je plonge au fond de moi-même pour n'y trouver que de l'horreur, des larmes et du sang... Une lame sur mon bras, je me sens bien... La souffrance est ma triste compagne. Elle me suit malgré moi. Elle est partout: dans mes veines, même dans mes joies et mes rires...
Passer du rire aux larmes, cela est mon quotidien mais que puis-je faire? Je me trouve à l'autre bout de vous sans savoir pourquoi... Oui, j'ai des amis ( c'est si important) mais... J'ai mon démon mais je ne sais que le faire pleurer... A s'aimer, on se déchire. Je ne pourrais pas vivre sans ses bras mais à nous deux, on se détruit. Pourtant, on s'aime. C'est sûrement le principal...
Ma vie ne rime à rien. Pourquoi je ne peux qu'être bien dans les bras de l'alcool? pour reprendre les paroles de mon célibataire adoré:" c'est triste d'être toujours raide pour pouvoir se tripper..." Alors à quoi bon?
Je n'ai plus qu'à profiter du pire... Oublier tous ses souvenirs qui me hantent chaque nuit. La perte d'un amour, des amitiés poussières, ces personnes de mon sang qui me sont aujourd'hui indifférente, la douceur des poings de ma mère sur ma peau, l'absence d'un père et dans tout ça il me reste une petite lueur... Cntinuer à vivre pour faire mieux.
Je me sens si mal, si seule pourtant entourée. Comment comprendre cette vision qui vit en moi. La tête dans les étoiles, je m'éloigne de cette triste réalité... Ma vie n'a rien de beau, rien qui valle la peine d'en parler! Aucune satisfaction. La guerre en moi éclate... Je voudrais m'aimer mais s'en est trop. Mon fort intérieur ne vaut rien...
Aimer vivre mais à quel prix? Se raccrocher à des illusions perdues, à une enfance sans amour, une adolescence sans repères... Tout est si compliqué. Je me force à comprendre mais je n'y arrive pas. Je me raccroche à lui, à vous mes amis, à toi ma peine et je continuer d'avancer pour le pire et pour le meilleur...
J'aime la vie mais je la hais tellement! Mon coeur est en sang mais il cicatrisera... Une lueur d'espoir... J'ai peur, je pleure puis j'oublis et je ris...
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