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30 novembre 2003 page publique
Cher Journal,
Je rentre d’un camp JIC. Malheureusement, les Illfurthois n’y étaient pas. Pas même les fédéraux. Dommage ! En tout cas, j’étais vraiment trop déçue ! En ce moment, ça ne va en plus vraiment pas. Pour les cours, je pense que je ne m’en sors pas trop mal, mais pour le reste, c’est beaucoup plus difficile ! Je m’attache de plus en plus à des garçons/hommes que je ne connais pas beaucoup. Et je me fais des films, des scénarios avec eux. Je crois que c’est pour combler un manque (de tendresse – masculine- !), parce que je n’ai pas de copain, et qu’il ne se passe rien avec Alain.
Sur la fédération de Strasbourg, il y a un gars qui s’appelle Pierre-Luc, alias Pilou et qui est trop beau. Il a 21 ans, et il veut devenir prêtre. (Quel gâchis !) Mais « s’il a eu un appel » comme dirait Simone, c’est comme ça ! Bref ! Et puis je m’imaginais qu’il me kiffait grave, et qu’après une dispute avec Yannick (un Illfurthois- et mon gars dans mes rêves) je me suis imaginée qu’il m’avait consolée, prise dans ses bras, et qu’il m’avait finalement embrassée…. Je m’étais disputée avec Yannick, parce que comme on ne s’étaient pas vus depuis longtemps, (distance) on étaient devenus trop exclusifs, et on s’étouffaient l’un et l’autre. Et on a décidé de faire une pause, et que notre dispute s’était passée exactement comme Ross et Rachel dans Friends (sauf rôles inversés) Totalement IRRÉEL !
En tout cas, j’étais toute contente, parce qu’à la veillée, j’étais juste à côté de lui (Pilou), et comme on étaient tous vachement serrés, nos jambes se frôlaient et se touchaient constamment. C’était trop bien !
Mais malheureusement, tout cela, ce monde imaginaire, irréel que je me construis à partir de mes rêves, c’est très malsain pour moi. Et ça se répercute de plus en plus sur mon moral. Et j’ai peur que bientôt ça m’empêche de travailler, et que ça ait une incidence sur mes résultats scolaires. J’essaie de me persuader que la solution à tout cet engrenage, c’est que je me trouve un copain. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire ! Et puis est-ce vraiment la bonne solution ? Moi-même je ne le sais pas, même si je m’en persuade….
Evoquons maintenant le cas Alain. C’est un garçon qui est dans ma classe, tout comme l’année dernière, et dont je suis grave amoureuse. Malheureusement, comme dans beaucoup de situations similaires, cet amour n’est pas réciproque, même si on est de bons amis. C’est dur en tout cas de le voir tous les jours, de ne recevoir que de l’amitié, alors que j’aimerais plus de sa part. Et puis il est vachement timide, alors quand on parle, c’est souvent de cours, de banalités, jamais de sujets très sérieux, et on parle même pas en face, mais avec des mots. Alors je me demande si je ferais pas mieux de l’oublier, plutôt que d’espérer l’impossible…. J’en suis là , après une longue nuit de réflexion au week-end, avec comme chanson dans le baladeur : « Vivo per leï » de quoi amener un bon coup de blues !
Je commence mon régime sérieusement. Déjà 500 g d’enlevés. Loin de l’objectif, mais j’y vais à petits pas ! J’aimerais demander à Dieu le courage nécessaire, pour m’aider dans cette démarche. C’est vraiment important pour moi d’y arriver.
Je vais te laisser, et aller me coucher. J’ai du sommeil à rattraper ! Bonne nuit – Lisoustouille
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