 Journal public |
|
| |
> Poeme Paris > Paris, Lumière page publique
Je m'étais assise,sur le banc, pas loin de la place du Trocadéro, les grandes fontaines coulaient, d'une eau si claire, et si chaude;
Le soleil miroitait encore, et les pigeons mangeaient la mie, je marchais vers la pelouse, et j'étais comme dans une ode.
Je fredonnais la dernière musique, sur un vieux baladeur gris, et les mots si flegmes,m'abasourdissaient, sur un air de reggae.
C'était du Bob Marley, et mes pas avançaient sur la pelouse, j'étais si entourés,de gens, si différents,si chaotiques.....
De simples photographes japonnais, prenaient les clichés de la grande Dame, le jardin des Tuileries s'allongeait, sur une étendue d'une verte herbe,mélancolique;
Outre le bruit des voitures, le chant de oiseaux m'apaisaient, et le dernier bouquin à la main, d'un Victor Hugo,et de Cosette.
J'appréciais le soleil d'été, avec ma famille près de moi,qui riaient ils savaient que j'aimais l'art, Paris,la nuit,étincelle.
Le reflet doré de la grande Dame, sur le pied au bord du fleuve, était un havre de paix, et sur le bateau-mouche en dentelles.....
La chamade était là,sur le moment fort d'un diapason d'un accordéon, que j'entendais au loin,une musette, d'un rock-Amadour si flambant.
Nous étions là,tous les cinq, sur le Pont neuf,à écouter le flot, et le son de la musique qui s'épuise, les yeux fermés,admirant.
Et je voyais mon reflet sur cette eau, sur une Seine si neuve, mais une main sur mon épaule; pour apaiser un été fini;
J'étais là,j'étais bien, dans le tourbillon de ma vie, qui m'emmenait sur mon futur, sur des mots en poésie.....
|