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Poeme Temps > Comme une mendigote page publique
Ou Ëtes vous,champs de mon enfance, que le bouton d'or s'ouvrait,à la marche chemin faisant,par mes pas nonchalances, que de ruelles endormies,s'ouvrant comme un arche.
Je ne sais ta voix qui soufflait comme une herbe frissonnante, au grès de la bise ,légère, la feuille jaunissante qui me foisonnait le verbe au son d'un rouge-gorge,qui volait dans les airs.
Derrière la chaumière,que la paille ensoleillait , lui donnait une odeur au gout de vanille , elle ouvrait la porte, presque émerveillée, son regard se posait sur une fenêtre en grille.
Elle n'avait que sur son dos,son baluchon qu'elle transporta, sur la route fleurie fatiguée de sa longue route,s'étendit sur l'édredon de foin qui fut entassée si bon.
Elle ne savait plus qui elle était,lasse, comme une veille fâgoteuse au capuchon noir, qu'aurais-t-elle appris, de plus, de mots salaces non, elle est partie, sans rien dire, ,désespoir.
Elle se sentait perdue au milieu d'un monde si fou,eux,qui voulaient la regarder ,comme une catin , mais elle ne l'était pas,son honnèteté était un malin elle était si sage, le paradis blanc jusqu'au saint.
Laissez la vivre le temps de sa superbe et de sa discrète, elle,qui savait taire les réticences de l'infortune. Elle erre le long des champs, seule et bien bête, les tournesols lui sèment leur bonjour, même à la lune
Les cailloux lui entrent dans le soulier abimé, et l'usure de sa vieille redingote marine, lui cachait le visage de l'insulte disgràciée, telle une mendigote, qui cherchait famine.
J'erre encore dans les rues,à peines éclairées,je reviens vers une raison si appauvrie d'un lourd secret,que le temps n'avait plus de prise de mes bras,chaleur seul,oui,seul, le divin a pardonnait l'erreur.
Elle tait tous les silences de ces coeurs chéris se penchant pour ramasser la feuille d'automne tombée,du grand arbre à pin, vert de gris, le fin humus des feuilles jonchaient la ruelle qui tonne.
Fine est la pluie, battant sur ses tempes chataines, le regard plongeait sur la nuit noire, lunaire. Elle ouvre le portail de sa demeure,si pauvre en vain et se couche,attendant le lendemain sans hier
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