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La dàme au tableau page publique
Le portail est ouvert sous le laurier en fleurs et je vois l'entrebaillement du couloir, tapissé de verts feuillages,si près de la douceur un petit meuble en bois,sous le miroir.
Elle est assise, en face,dans un canapé de cuir,presque allongée,rêveuse,à penser à sa solitude, elle se sent si lente malgrés tous les soupirs,et les yeux, mi fermés,souligne une larme en ut.
Le son du piano, arrive à ses oreilles, et la musique si douce,l'endort,presque belle sonate en fa majeur qui l'émerveille, et elle regarde,en face,la maison avec la fresque.
Il est à peine deux heures de l'après-midi,avant de prendre le petit café qui l'attend, elle se lève vers la cuisine,elle sourit, comme à l'habitude,et retourne vers son divan.
Malgrès le temps qui passe,elle est si lasse,le bouquet de jacinthes,dans le vase,flétrit. Elle finit le petit noir,qui se trouvait dans la tasse, elle reprends sa toile,pour teindre avec le gris.
Elle ne se sent pas fier,pour deux petits sous,le tableau, devant elle,prend forme d'une femme le col gris,sur le chemisier,est si flou, la jeune femme du tableau prends une âme.
La palette de couleurs commence à déssècher,elle finit la retouche sur le cou si frêle,et la fille se lève de son fauteuil d'osier, pour enfiler sa grande capeline contre le gel.
Il fait froid,dehors, malgrés une petite neige, la fille s'en va, et elle rabaisse le drap blanc sur la toile presque finit,en bois beige;elle allume les lampes et des bougies d'encens,
Elle hume l'odeur dans la salle à manger qui la fortifie de fière tendresse,elle ouvre son dernier livre de chevet,qui lui donne la dernière caresse ,
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