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Poeme France > La dame de Caradec page publique
Sous le petit matin à peine endormie,et bruineux,le doux soleil se réveille sous le chant du pinson .
Elle regarde l'allée qui n'est de roi,sous les arbres et les feuillages qui en sont même les fontaines de rosiers ne la voit passer,cette jeune femme à l'ombrelle.
Elle est assise sous le pommier en fleurs fanées,qui voit son visage si fin comme la dentelle, elle ne voit passer que des enfants enjoués, qui pressent le pas sur les cailloux, son nez dans son livre ouvert,rougit, sous l'effet du jour au son du biniou.
Pas loin de cette Manche,la dame de Caradec a son chalet en bois,pas loin des menhirs fous,qui éponge le front de la toiture de Santec son reflet se jette dans l'océan limpide.
Dans sa longue jupe de soie blanche, elle se grise,sous l'effet d'un alcool livide,et ses gestes se meuvent sous la hanche,comme une silhouette vénitienne, sous la voute fleurie de la maisonnée du cafetier,et les balcons si fiers aux vieilles persiennes.
Elle repars après s'être allongée dans un sable mouvant,et qu'importe le regard, qu'on lui a posé, elle sait que les autres sont des ignorants, qui ne savent pas par ou elle est passé. Elle vit si esseulée dans sa lointaine demeure.
L'Ile de Batz la verra-t-elle un jour, sur le large d'un petit paquebot et des marins-pêcheurs qui trient leur poissons du petit jour,les mouettes s'endorment,près de ses mémoires.
Elle,si humble d'espoirs en espoirs , qu'importe les phrases non dites, elle comprends bien trop vite.
...........LE30juin 2009 à 15h33
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