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FĂȘtes page publique
Je suis sĂ»re que quelquÂun mÂa jetĂ© un sort en ce qui concerne les fĂȘtes. Maintenant que jÂy repense, cÂest obligĂ©. YÂa quÂĂ voir. Quelques exemples ? Je bois Ă toutes les fĂȘtes oĂč je me rends. Pas pour faire comme les autres, non non, cÂest juste que jÂai besoin dÂun ptit truc pour me « libĂ©rer », me sentir en confiance, lĂ©gĂšre quoi. Et pour me dĂ©sinhiber, rien de vaut un Malibu ou une vodka orange. Avec un verre je suis de bonne humeur, deux et je rigole Ă toutes les paroles prononcĂ©es, trois et je danse. Toute façon je connais mes limites : je nÂai jamais vomis, je ne me suis jamais retrouvĂ©e dans une chambre Ă dormir en tentant de stopper une voix infernale dans pas tĂȘte. Ben vous voyez, jÂsuis une pochtronne sĂ©rieuse moiÂ
Mais je sais pas pourquoi, une malĂ©diction plane sur moi. Avant dÂaller Ă une fĂȘte jÂai toujours des objectifs, des souhaits des dĂ©sirs mĂȘme, mais il nÂy a rien Ă faire, ça rate Ă tous les coups. A chaque fĂȘte il y a toujours minimum deux ou trois gars que je me ferais bien, mais il nÂy a rien Ă faire, jÂme plante Ă tous les coups. Pourtant jÂsuis toute gaite, sexy, (jÂai pas dit provocante !!), je me trĂ©mousse un peu mais pas trop, je sais pas ce qui cloche. Bon certes jÂai tout le temps le droit Ă des : « Ben dis donc tÂest bien bonne toiÂ
», mais bon, cÂest pas vraiment ce que je recherche. A bas la modestie : je comprends pas un truc (oulĂ , attention, soirĂ©e dÂauto-analyseÂ
). Je suis une fille plutĂŽt jolie, (je me base uniquement sur ce quÂon me dit et non sur un avis personnel) je suis pas trop conne, (vous avez remarquer lÂestime que jÂai de moi-mĂȘme au passageÂ
), bref je pense avoir quelques petites qualitĂ©s quÂen mĂȘmeÂ
Et ça foire quand mĂȘme. La faute au vaudou, y quelquÂun qui mÂen veux :
FĂȘte en 3Ăšme, le gars dont je suis amoureuse depuis des semaines se tape ma meilleure amie, FĂȘte en 2nde, un gars tout simplement sublime passe la soirĂ©e Ă me coller, sÂendort blottit dans mes bras. Deux jours plus tard, il fait courir le bruit quÂil ma sautĂ©. FĂȘte en 2nde, je sors avec mon copain depuis quelques heures lorsquÂune embrouille gĂ©nĂ©rale se met en place, toute lÂassemblĂ©e est tĂ©moin de notre coup de gueule. FĂȘte de 1Ăšre, fĂȘte mĂ©ga pourri chez ma meilleure amie, je me barre avec des potes, on sÂembrouille pendant une semaine. Je vous passe les 100 autres qui se rĂ©sume Ă un squat gĂ©ant oĂč 20 personnes se bourrent la gueule, 30 se dĂ©chirent au shit et Ă la beu, 2-3 baisent dans tous les coins de la baraqueÂ
Et moi dans tout ça toujours avec mon Malibu dans le nez, jÂme contente de pousser des petits cris stupides en invitant tout le monde Ă danserÂ
Ben tiens pas plus tard que la semaine derniĂšre, Ă la fĂȘte oĂč je suis allĂ©e (voire page prĂ©cĂ©dente), Ă la base jÂy allais pleine dÂentrain prĂȘte Ă mÂamuser, et lorsque jÂai vu que le seul gars potentiellement intĂ©ressant de ma classe sÂy trouvait je me suis encore plus marrer, et avec lui qui plus est, (on a dormi ensembleJ). Mais quand jÂy repense je dĂ©prime. Pourquoi ? Ben parce quÂil aurait pu se passer pleins dÂautres choses, mais je me suis plantĂ©e, comme Ă chaque fois. O rage, ĂŽ dĂ©sespoir, je me dĂ©testeÂ
Demain yÂa une fĂȘte de prĂ©vueÂ
CÂest Ă©trange, je la sens malÂ
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