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Histoire d'un méchant garçon Journal intime créé par Hellboy

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Journal de qqn de méchant
 carpe diem
 scary baccalaureat 3, the come back
 Une présentation s'impose
 Ã©gocentrisme, quand tu ns tiens...
 La solitude en 10 leçons...
 Destin = invention
 L'art du cassage
 Relations amicales hommes-femmes
10   Le plaisir du froid
11   Remise en question
12   10...0 bonnes raisons de me détester
13   A propos d'amour
14   chapeau bas
15   Envie d'évasion
16   Le rush de la rentrée
17   Les autres
18   DISCRETION, mon pt faible
19   Clown déprimé
20   Athmosphère
21   Mon père ce héros
22   War War War
23   imagination débordante
24   Niveau anormal d'usure
25   Efforts inutiles
26   Problème récurent
27   Manque profond d'originalité
28   I hate Jacky's
29   Somme toute un homme heureux!
30   découverte macabre
31   Dépression ??
32   Anti-KYO
33   Lack of communication
34   Suicide: la fuite vers le bas?
35   Pourquoi Hellboy ?
36   Recherche de style
37   Manque de motivation
38   Solitude nocturne
39   Mystères
40   A vendre : RêveÂ…
41   Paroles
42   Thèmes à la mode
43   Passions
44   Jeune et pourtant déjà blasé
45   Frustrations
46   Les gens qui vont bien
47   Fausse impression de bonheur
48   Les ermites japonais
49   Le retour duÂ…Lycée
50   Le bonheur des transports en communs
51   Bilan d'une semaine déplorable
52   Mort par noyade
53   Eradication
54   L'amour à double faces
55   Etat critique d'un esprit critique et critiqué
56   Les rêves
57   Les personnes qui croient vous connaître
58   Will I be an old alone man ?
59   Les hommes sont des moutons de Panurge
60   Mon imagination est-elle morte ?
61  Addicted to words
62   Meltingpot socioculturel
63   Plongeon dans la banalité
64   HbY, the come back ??
65   RAGE
66   AVIS A LA POPULATION
67   Farhenheit 9/11
68   Un criminel sommeille en nous
69   Antisocial
70   I Like It
71   AMERICAN PSYCHO
Addicted to words      page publique

J'aime bien les mots, j'aime pas le français, les métaphores, les études pompeuses d'auteur poussiéreux, et autres termes barbares pour désigner l'étude d'un langue, mais j'aime les mots. J'aime bien l'aspect intuitif, pouvoir déguster sans mode d'emploi quelques extraits, sentir qu'un livre nous aspire, écrire une suite de mots, avec la satisfaction du beau verbe, de la belle prose, c'est rare mais agréable.
Je crois qu'on enseigne jamais le français de manière à faire vibrer la corde sensible de l'élève, on ne lui montre pas que ce n'est pas juste des mots assemblés ( il est vrai que les extraits étudiés peuvent être soporifiques à souhait). On nous présente le français comme une suite d'études de textes, avec des conclusions aussi hâtives que tirées pas les cheveux. Le jour où on laissera simplement un jeune lire un livre de son choix et l'apprécier, alors on pourra dire que le français est enseigné. La compréhension d'un texte doit venir de soi-même, à la première lecture, et sans faire d'analyses linéaires de ces extraits. Les jeunes ne veulent pas être des singes savants de la littérature française, on ne devrait pas traduire les textes et présenter des analyses fumeuses.
Je crois que le français enseigné n'est pas le vrai français, ce qu'on nous apprends c'est juste une science exacte, une langue c'est autre chose, et ça, ça ne s'apprend qu'à l'usage.