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Souvenirs doucereux, qui ont laissés des larmes mais qui m'ont fait femme.  page publique
Croyez-vous en l'amour toujours?
Qu'est ce que l'amour pour vous?
Je me pose ces questions depuis un moment déjà .
Quand j'étais adolescente, j'étais persuadée au plus profond de moi qu'un garçon ne pouvais pas m'aimer.
Du coup j'en ai fais souffrir quelques uns et je tiens à m'en excuser.
Mais comment vouliez-vous que j'aime ce que j'étais, vu que mon père était parti lorsque j'avais 3 ans(c'est un de ses méfaits mais pas l'unique)? Je n'avais plus l'amour d'un homme.
Quoi que l'on en dise le premier amour d'une petite fille c'est son papa... Alors quand celui-ci l'abandonne c'est une grande dévalorisation pour elle.
J'ai donc grandi sans trop de confiance en moi, tout en observant les réactions masculines à mon égard.
J'ai compris très vite que j'étais loin d'être vilaine (je ne suis pas non plus un canon!).
J'en ai ressenti une sorte d'orgueil et de fierté tout en développant une timidité des plus tenaces.C'est rès paradoxal, les hommes me faisaient peur.
Durant mon adolescence, donc, comme toute jeune fille j'ai fait l'apprentissage des premiers émois, premiers flirts,...
je plaisait beaucoup, et vu que j'étais déjà grande, je faisait plus agée. En 6e de nombreux garçons de 3e venaient me demander de sortir avec eux...
Ce n'est qu'en 4e que j'ai pris mon courage à deux mains et que je me suis lancée dans mon ppremier flirt.
Les années ont passées depuis et grâce à Dieu, je ne crains plus les hommes, je m'en méfie toujours mais ne les crains pas.
Deux jeunes garçons en particulier m'ont profondément aimé. Mais je n'étais pas prête à croire en cet amour.
Comme beaucoup de jeunes filles victimes de violences sexuelles, je me dévalorisais beaucoup, et pour moi l'acte sexuel était dégradant.
Je ne me respectais pas beaucoup voir je cherchais à me dégrader comme l'avait fait un homme un jour.
J'ai eu la chance de tomber sur des garçons bien au passage qui m'ont apprit à me respecter et ce qu'était l'amour.
Je le leur ai mal rendu et c'est dommage...
J'étais donc devenu une jeune femme croyant en l'amour sans s'être construit d'idéal.Je n'attendais personne en particulier, mais je savais que j'avais besoin d'amour.
C'est dans ces circonstances que j'ai rencontré mon Grand Amour.
Je l'appelle ainsi car il m'a permis de découvrir que les âmes soeurs ça existe.
Là où le bas blesse c'est que nous ne nous marirons pas et n'aurons pas d'enfant.
Mais cela importe peu.
Il m'a enseigner qu'aimer c'était donner, se donner à l'autre sans réserve.
Il m'a enseigner que s'aimer pouvait se faire dans un simple regard, un simple sourire, juste un geste.
Nous étions loin de toutes les mesquineries des autres couples, et j'en n'étais pas peu fière.
C'est un garçon qui m'a beaucoup appris.
Sa dernière leçon fut que l'amour ne dure pas toujours, les passions finissent par s'étiolées, prisonnières d'elles même.
Aprés cela j'ai continué à croire en l'amour.
J'étais blessée mais pas à terre.
J'ai eu des hommes de passage, j'ai pris juste ce que je voulais et rien de plus.
Je n'ai fais souffrir personne et surtout pas moi.
Puis c'est imposé mon chéri d'aujourd'hui.
Je dis imposé car je n'en voulais pas.
Nous avions vécu quelque chose de merveilleux et pour que ça le reste cela devait être éphémère.
J'avais bien retenu ma dernière leçon, si l'on veut que ça reste beau, il faut vivre passionnément , très vite mais que ce soit bref.
Mon chéri ne l'entendait pas de cette oreille et avec patience a su se faire aimer, accepté dans ma vie.
Aujourd'hui, je l'aime c'est indéniable, mais pour combien de temps???
Je n'éprouve pas de passion pour lui, je ressent seulemnt un amour tranquil, serain, rassurant, confortable.
Il me heurte parfois par ses manières et son caractère. Il me tient tête et me provoque et j'aime ça.
Je ne l'aimera pas autant si je l'avais jugé faible.
Aujourd'hui en particulier, je me rend compte que je me suis remise dans un vieu schéma:
Je donne et l'homme prend.
Je me sens épuisée.
Mon chéri est passé me voir tout à l'heure et malgré la tristesse que je ressent à le voir partir, c'est aussi un soulagement.
Il ne s'en pas compte mais il me prend beaucoup.
Lui qui méprise mon ex pour ne pas avoir su me garder et m'avoir fait du mal,pour avoir pris toute ma tendresse et ne pas m'en avoir donné est sur la même voie.
Je ne ma détache pas mais je suis fatiguée de donner sans comter et que l'homme qui reçoit le prend pour un fait normal, un acquis.
Il y a bien une chose que j'ai apprise très tôt c'est que l'homme est égoïste. Est ce qu'un jour l'un d'entre eux me montrera que je me trompe?
Tous les hommes que j'ai aimé et chéri m'ont trahis. En sera-t-il ainsi cette fois encore?
Le pire est que je suis, de façon affligeante, une grande pessimiste tout en étant une grande rêveuse.
L'espoir me fait voir les choses positivement et en même temps je reste assez fataliste.
L'amour est-il voué à naitre et à disparaitre à la façon d'un papillon qui nait et meure en 48h; à la façon d'une abeille qui s'arrête de brefs instants sur chaque fleur?
Je n'ai pas la réponse et je la cherche.
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