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La vie d'une adolescante pas comme les autres... Journal intime créé par Miiss-Florence

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 CHAPITRE N°1 : Un rencontre sympa :
 CHAPITRE N°2 : Changement de look :
 CHAPITRE N°3 : Les cours de rattrapages :
CHAPITRE N°4 : Rencontre avec Thomas :
 CHAPITRE N°5 : Le commencement de la fin… :
 CHAPITRE N°6 : Il en faut du courage… :
 CHAPITRE N° 7 : Crises et pleurs :
 CHAPITRE N°8 : La bibliothèque :
 CHAPITRE N°9 : « Quoi ? » :
10   CHAPITRE N°10 : La honte ! :
11   CHAPITRE N°11 : Adieu... :
12   CHAPITRE N°12 : Les examens de passage :
13   CHAPITRE N°12 : Les examens de passage :
14   CHAPITRE N°13 : La rentrée :
CHAPITRE N°4 : Rencontre avec Thomas :      page publique

Bon, on est le 17 août, il est 7h00 du matin, et je n’ai toujours pas fermé l’œil de la nuit… Mince alors… Je stresse déjà pour tout à l’heure. J’entends déjà le réveil de ma mère sonner pour la première fois… Oui, parce que d’habitude, je dors à cette heure là et c’est ma mère qui me réveille… Je l’entends traverser sa chambre à toute vitesse pour s’habiller se préparer (parce que sinon, elle est en retard) et puis elle vient me réveiller. A sa grande surprise, je le suis déjà. Alors elle me dit : « Mais… Qu’est ce que tu fais déjà debout ? Tu ne devrais pas encore dormir à cette heure-là ? D’habitude il te faut une éternité pour te lever et là, je te trouve déjà habillée en train de te maquiller… » Alors je lui réponds que je n’ai pas dormi de la nuit car trop de pensées ont traversé mon esprit et que je n’y pouvais rien. Elle me demanda alors : « Et… Je peux savoir quelles sont les pensées qui t’ont traversé l’esprit ? » Je lui répondis que je stressais pour mes examens de passage et que j’ai réfléchi a des tas de tactiques pour les passer plus facilement sans le moindre stress. Je n’ai pas l’habitude de mentir à ma mère mais là, je n’avais pas le choix. Je n’allais pas lui dire que j’attendais Thomas l’après-midi quand même ! Elle a haussé les épaules avant de sortir de ma chambre. Ouf ! J’étais sauvée ! Et elle ne se doute de rien. Enfin, je crois… Pendant que je me préparais pour aller au cours, je continuais à penser à ce qui pourrait, éventuellement se passer avec Thomas. J’ai compté combien de possibilités j’avais imaginé jusque là : 357 exactement ! Je n’en revenais pas moi-même. Bref, je suis partie à 8h45 de la maison pour arriver à 9h00 au cours. Durant le trajet, j’ai dit à haute voix : « Hum, je pense que je vais passer une excellent journée ! » Mon père ne comprenait pas… Eh bien, je pense qu’il valait mieux pour moi. Arrivée là-bas, Leila m’a accueillie et on a papoté plusieurs minutes. Je lui ai raconté pour Thomas et ce que j’avais fait pendant la nuit. Elle était stupéfaite mais elle m’a écoutée attentivement jusqu'à la fin. Ensuite, je suis allée en cours et comme hier, ça s’est plutôt bien passé. En math, Bastien, oui c’est le nom du garçon d’hier, s’est assis à la même place qu’hier. J’ai bien sur du mal à mater mais je suis satisfaite de la vue que j’avais quand même. Après le cours, je suis sortie espérant que mon père ne soit pas là pour pouvoir attendre que Bastien sorte pour le regarder passionnément. J’exagère un peu oui, mais c’était comme ça à chaque fois que je tombais amoureuse de quelqu’un. Alors là, vous vous dites : « Eh ! Attendez une seconde ! Mais Thomas dans tout ça ? Il devient quoi LUI ? » Pas de panique, à ce moment là, j’étais amoureuse de Thomas. Bastien, je le trouvais mignon et c’était ma deuxième option au cas où Thomas ne voulait plus me voir. Enfin, bon, mon père n’était pas encore là donc je me suis mise près de la grille et j’ai attendu. A un moment, j’entends la porte d’entrée s’ouvrir et Bastien en sort ! Mon cœur se met à battre tellement fort que même Bojena de Bulgarie aurait pu l’entendre ! Il passe devant moi et me regarde le temps de deux secondes. Il avait comme une lueur brillante dans les yeux. J’étais aux anges comme on dirait. Mon père est ensuite arrivé et je suis repartie chez-moi. Directement arrivée, j’ai dit à mon père que je n’avais pas faim et que j’allais lire un bouquin dans ma chambre. Je suis montée et j’ai directement filé dans la salle de bain pour m’épiler les jambes. Hier soir, j’étais trop stressée pour le faire. J’allais me couper tellement je tremblais. Mon père est parti au travail à 13h50 et il a dit qu’il déposait Elena chez ma grand-mère. Ouf ! Au moins, on sera seuls Thomas et moi… Mais, en réfléchissant bien : « Est-ce que je veux vraiment me retrouver seule avec Thomas ou pas ? » Peut-être. Peut-être pas. Il est sorti et je me suis sentie soulagée à un point ! À 14h00, je reçois un message de Thomas. « Je suis sur le chemin. J’ai oublié la capote :s Tu pourrais aller en chercher stp ?  » Là je me dis : « Merde, ma mère en a mais si elle voit qu’il en manque une, elle va directement penser que c’est moi et elle va me faire un interrogatoire jusqu’au moment ou je crache le morceau. Je n’ai rien répondu à ce message car je n’avais plus de crédit. Je continue de m’épiler lorsque je reçois un autre message de Thomas : « Je suis là.» Ce qui m’a fait un peu peur vu que je n’avais pas fini mon épilation… Alors, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai fait un hurlement du genre : « Aaaaaaaaaahhh ! » Pas très sexy mais bon… Je pense qu’il l’a entendu. Enfin, s’il ne l’a pas entendu, c’est qu’il est aussi sourd que… je ne sais pas. Mais je suis sure que quelqu’un dans le coma se serait réveillé et aurait dit : « Mais c’est quoi c’est horrible bruit ? » J’exagère peut-être un peu mais mon cri a été assez fort… Alors je me suis dit qu’il est toujours à l’arrêt et que j’avais encore cinq minutes sûrement. Eh bien non ! Il était là, devant chez-moi à attendre qu’on lui ouvre… Je m’en suis aperçue quand j’ai voulu allez chercher des vêtements dans la garde-robe… J’étais à poil, seule chez-moi, Thomas qui attendait sous la pluie et mon cœur qui battait si fort que j’ai cru qu’il allait s’arrêter à un moment. Non malheureusement. Alors je me suis mise à l’espionner de derrière les rideaux tout en essayant de trouver quelque chose à lui dire pour le faire entrer mais sans qu’il me voie à poil… Je suis retournée dans la salle de bain et je lui ai lancé : « Thomas, tu peux entrer, c’est ouvert. » Il m’a répondu : « Tu es toute seule ? » « Euh… Ben oui. » « Ok. » Il est entré et je lui ai lancé depuis la salle de bain : « Installe toi, j’arrive dans deux minutes. » Il a répondu que ok et je suis retournée pour la fin de l’épilation. Juste après, je me suis habillée en quatrième vitesse, je me suis maquillée, parfumée et je suis finalement descendue après dix minutes… Pendant que je descendais, j’ai aperçu Thomas toujours près de la porte d’entrée et il me fixait d’un air stupéfait. Plus je descendais, plus il avait l’air impressionné… Je me suis placée devant lui et j’ai voulu lui dire bonjour. Il a voulu m’embrasser, moi aussi mais on tournait nos têtes sur le côté gauche puis droit et on continuait pendant environ cinq secondes puis finalement, on s’est dit bonjour sur la joue. Juste après, en entrant, il a fait tout bas « Ok… » Mais pas assez bas pour que je ne l’entende pas… J’étais un peu vexée… On s’est assis sur le divan et on a papoté un peu. Il m’a demandé si j’avais des capotes, j’ai dit que oui et je suis allée les chercher. Il y en avait trois dans la boîte et je lui ai tendu le paquet. Je tremblais comme une feuille et il m’a dit en rigolant : « Mais tu trembles… Tu stresses ? » « Oui… » « Mais faut pas… T’inquiète, ca va aller… » Là, je me disais : « Facile à dire beau gosse ! » On est montés et on s’est installés dans ma chambre et il a passé un coup de fil et moi aussi. Puis, on s’est déshabillés et on s’est mis sous la couverture de mon lit. Il voyait que je stressais toujours alors, pour me détendre, il a voulu me tripoter les seins. J’ai accepté. Il a fait ça durant quelques minutes qui m’ont paru des heures… Puis, il voulu allez plus bas mais j’ai refusé. Je ne voulais pas. Je n’en avais AUCUNE envie ! Alors, j’ai demandé : « Bon, et moi, je fais quoi ? » Il m’a répondu : « Euh… me branler ? » Fou rire général. Alors j’ai commencé… C’était la première fois que je voyais… ça… en vrai… C’était bizarre mais bon. Ensuite il s’est mit sur moi et il a voulu commencer mais il y a eu un genre de tilt dans ma tête et pour finir, j’ai refusé… J’ai d’ailleurs bien fait ! Vraiment au moment ou normalement, il ne valait mieux pas mais JE l’ai fait ! Du coup, je suis encore vierge ! Eh oui, je n’ai pas encore couché en gros ! Rien de rien ! Non, non et non mon pote ! Rien ! J’en suis d’ailleurs soulagée ! Sa réaction ? Eh bien il m’a dit : « Tu n’es pas encore prête à ce que je vois. » « Euh… non, pas vraiment… » Encore un de ses : « Ok… » Comme si j’étais une de ces gamines qui ne savent pas quel parfum décider pour choisir leur glace… On s’est rhabillés en silence. Je voyais qu’il était fâché contre moi… Et puis merde ! Si je n’étais pas prête, ce n’est pas de ma faute, quoi ! Je voulais le faire, mais c’est mon esprit qui a refusé ! Enfin, c’est quand-même de ma faute… En partie… Ensuite, il m’a demandé : « On va faire un tour ? » « Oui. » Il a oublié son joint sur mon bureau et on est partis. On a descendu la rue et on a cherché un endroit tranquille pour s’installer quand lui-même a remarqué qu’il avait oublié sa cigarette… Enfin, son pétard… Donc, on a été voir à quelle heure passe son bus. Il est arrivé trois minutes trop tard s’il voulait partir sur le champ ! Alors on est rentrés, il a prit son joint, on est ressortis mais par derrière cette fois-là… Sois disant pour que les voisins ne nous voient pas ensemble… Mais pourquoi ? Il avait honte de moi ? Il préparait quelque chose ? Ou pas ? Mais qu’est-ce qu’il mijotait ? Aucune idée… On est donc sortis et on a trouvé un coin tranquille deux rues plus loin. Je n’avais jamais vu cet endroit-là… C’était M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E ! Il y avait un banc sur le côté, un beau petit chemin, des arbres, buissons et des petites fleurs sur les côtés de temps en temps… Vers la fin de cette allée, il y avait un plus gros arbre qui cachait le reste mais d’une façon si romantique ! On s’est assis et il a allumé son joint. Il m’a fait tirer deux fois dedans mais le goût était tellement désagréable que j’ai refusé de tirer une fois de plus… Il a du le terminer tout seul… J’ai remarqué que l’on ne s’est pas beaucoup parlé durant la petite promenade… En fait, on ne se disait que quelques petites choses toutes les cinq minutes minimum… D’habitude, je suis un moulin à paroles mais là… Il n’y a pas un mot qui est arrivé à sortir, rien ne me venait à l’esprit sur le moment… C’est après que j’ai regretté… Ou pas. Il lui a fallu quinze minutes pour finir son joint avant de repartir. Il m’a dit qu’il me raccompagnait et qu’ensuite il repartirait parce que son bus ne passe qu’une fois de l’heure et que voilà quoi. J’étais un peu triste qu’il parte aussi vite (enfin, on s’est vus deux heures en gros quoi) parce que chaque minute était unique. A part les blancs bien sûr ! Là, c’est autre chose, c’était carrément : « Répétitif ! » Sur le chemin du retour, je me suis rendue compte d’une chose : « Il ne m’aimait pas. Il n’était pas amoureux de moi. Il ne m’avait embrassé que deux fois avec la langue, c’était au lit. Et ce fut mon premier baiser… il l’a su et il était étonné. Pourquoi ? J’embrasse bien ? Oui ou non ? Pas moyen de savoir… Il ne m’avait pas non plus prit la main durant aucun moment du trajet. Je lui ai tendu des perches comme on dit mais rien. Non, pas le moindre effort pour ça… A part les grosses pupilles, il ne m’aimait pas vraiment. Il était venu que pour le sexe. On serait sortis ensemble si dans ce domaine-là, on assurait… Ce qui n’avait pas été le cas… » A un moment, je me suis dit : « Et le prochain rendez-vous, on va le faire ou ? Chez lui ? Chez moi ? Au ciné ? Aucune idée… » Mais plus on avançait, plus je me disais qu’il n’y aurait pas de prochain rendez-vous… A cinquante mètres de chez-moi, il me demanda en hésitant : « Je suis vraiment désolé de te demander ça, mais… est-ce que tu pourrais me passer 1,40 euro pour retourner en bus s’il te plaît ? Normalement, j’ai un abonnement mais je l’ai oublié… J’ai eu le compte juste pour venir mais je n’ai plus rien pour repartir en fait… » « Ok, je vais voir ce que j’ai… » « Merci. » (Connard !) On est arrivés chez-moi et je suis partie à la recherche de 1,40 euro et j’ai finalement trouvé… J’avais tout juste 1,40 euro… « Tiens. » « Merci beaucoup, tu… » (Je l’avais coupé) « Oui, oui, je sais… » Là, je pensais au prochain rendez-vous… ou pas… Il a reprit son pull brun et il est sorti. Il est resté au seuil de la porte, moi en haut des deux marches et il m’a soufflé tout bas (oui, parce qu’il y avait les voisins…) : « Ecoute, je ne pense pas que l’on se reverra… Tu sais, ça s’est plutôt mal passé, on était tendus et tout… » J’ai acquiescé tout en baissant les yeux au sol… « Bon, ben, euh… au revoir » « Au revoir… » Il m’a fait la bise et il est reparti, me laissant seule au seuil de la porte… J’ai refermé à clé et j’ai directement couru vers la fenêtre pour le voir s’éloigner… Il a marché doucement, puis il s’est arrêté net et il retourné pour voir si j’étais toujours là. Vu que je ne l’étais plus, il a recommencé à marcher et à courir même… Comme s’il me fuyait quoi ! Je l’avais vu que quelques secondes et puis je me suis effondrée sur le divan. Je me suis mise à pleurer et même à gueuler ! J’étais à bout de force, désespérée, j’avais envie de le taper, voir même tuer, et j’étais aussi triste… J’ai pleuré comme je ne sais pas quoi mais j’ai pleuré énormément en tout cas… A un moment, je me suis arrêtée sous le choc et je me suis mise à crier tellement fort que je n’avais plus de voix après : « MAIS POURQUOI JE N’ARRIVE PAS A PLEURER ? QU’EST-CE QUI SE PASSE ? JE ME FORCE A PLEURER ! CE N’EST PAS NORMAL DU TOUT ! » J’étais incapable de pleurer… Pourquoi ? À mon avis, c’est parce que je ne m’en étais pas rendue compte et que j’étais encore sous le choc. Je craignais le moment ou j’allais m’en apercevoir… Puis j’ai appelé ma meilleure amie Marie et je lui ai tout expliqué en détails. Elle m’a écoutée avec le plus d’attention qu’elle pouvait et elle était très triste parce qu’elle savait tout sur Thomas, je lui avais tout dit malgré qu’il ne le veuille pas… Ça il ne le saura jamais ! Elle qui était sûre que ça allait super bien se passer… Moi aussi je le croyais… Puis, j’ai décidé de regarder la télévision pour me changer les idées. C’est alors que j’ai remarqué que la Playstation 3 n’était plus là… J’ai directement pensé que c’était mon père qui l’avait prise pour que je n’aille pas sur Facebook à partir de la télévision… Quand ma mère est arrivée, je pleurais encore et toujours et j’ai essayé d’essuyer mes larmes. Miracle, elle n’a rien vu ! J’ai tout raconté à ma sœur et elle était morte de rire ! Je ne vois vraiment pas pourquoi… Elle était comme « contente pour moi… » Bref, j’ai passé le reste de la soirée à me morfondre sur mon lit en attendant un SMS de Thomas qui dirait qu’il s’excusait pour tout et qu’il voulait que l’on recommence tout à zéro… Eh bien non ! Niet ! Rien du tout ! C’est à ce moment que j’ai eu une folle envie de lire des bouquins de minimum 300 pages… Des romans d’amour, coup de foudres, baisers, french kiss et compagnie… Bref, je suis la parfaite désespérée de service… Même une grand-mère à qui on lui aurait annoncé qu’elle allait mourir dans une semaine aurait une meilleure mine que moi… C’est exactement à ce moment que le cauchemar commençait…