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La vie d'une adolescante pas comme les autres... Journal intime créé par Miiss-Florence

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 CHAPITRE N°1 : Un rencontre sympa :
 CHAPITRE N°2 : Changement de look :
 CHAPITRE N°3 : Les cours de rattrapages :
 CHAPITRE N°4 : Rencontre avec Thomas :
 CHAPITRE N°5 : Le commencement de la fin… :
 CHAPITRE N°6 : Il en faut du courage… :
 CHAPITRE N° 7 : Crises et pleurs :
 CHAPITRE N°8 : La bibliothèque :
 CHAPITRE N°9 : « Quoi ? » :
10   CHAPITRE N°10 : La honte ! :
11   CHAPITRE N°11 : Adieu... :
12   CHAPITRE N°12 : Les examens de passage :
13  CHAPITRE N°12 : Les examens de passage :
14   CHAPITRE N°13 : La rentrée :
CHAPITRE N°12 : Les examens de passage :      page publique

Nous voici trois jours avant mes examens de passage en math, physique et latin que je compte laisser tomber. La pression joue son rôle et le doute s’installe de plus en plus… J’étudie comme je n’avais jamais étudié au par avant et une seule question me parcoure l’esprit : « Vais-je passer en 4ème ? » Mystère… Ou du moins, pour le moment…
Le grand jour est arrivé, nous sommes mercredi matin et je dois me rendre à l’école d’ici une demi-heure. Mon ventre se noue d’une telle façon que je me demande si je vais y survivre. J’arrive donc à destination et j’aperçois Kelsey et Leila. En les voyant, par je ne sais quel moyen, mon stress disparait tel un soulagement… Nous nous in-terrogeons mutuellement pour être sures que l’on connaît bien notre matière et l’on se rend en classe. L’examen se déroule dans la classe de la prof de math que j’avais il y a deux ans. On nous a placés (un troisième avec un quatrième) et on nous a distribué notre ques-tionnaire… Je ne stressais pas beaucoup et en voyant les questions, je me dis :
- Merde, mais c’est quoi ça ?! Je n’ai jamais vu ça de ma vie ! Je suis mal là…
Mais plus j’avance dans l’examen, plus je me rends compte qu’il était facile ! J’étais soulagée à la fin et j’étais sûre de moi ! Kelsey aussi mais Leila avait encore des doutes… Ensuite, en attendant pour physique, vu qu’il y a plus de trois heures à patienter (oui, parce qu’on a eu l’astucieuse idée de placer math au matin et physique l’après-midi, vous nous sommes rendues à la bibliothèque pour - sois disant – étudier. Arrivées là-bas, nous nous sommes installées à l’étage supérieur et nous avons revu la matière de physique une derniè-re fois. Juste après, les filles et moi, nous avons été sur un des ordinateurs qui étaient ENFIN disponibles… J’ai montré à Kelsey et Leila la photo de Franck (avec un son de dégout en voyant la photo), nous avons bien ri en le voyant sur l’écran… On a aussi été sur Facebook et j’ai remarqué que Bastien ne m’a toujours pas ré-pondu alors j’ai décidé de lui envoyer un dernier mes-sage pour mettre les choses au clair… Je lui disais que je l’aimais et que si c’était réciproque, qu’il me le dise… C’est ça l’idée en gros. Nous sommes restées là encore quelques instants et puis, nous avons quitté l’établissement pour aller à l’examen. En partant, une fille nous as retenues :
- Euh… vous êtes à Vauban ?
- Euh, oui.
- Vous avez examen de physique à quelle heure ?
- 13h30.
- Merci.
- De rien.
- Au revoir.
- Ouais, au revoir…
On est restées muettes comme des tombes… On ne connaissait pas cette fille et on se demandait com-ment elle sait que l’on est à Vauban et comment elle sait qu’on a examen de physique… La conclusion a été qu’elle nous a surement entendues parler de physique et de Vauban tellement on gueulait fort… D’ailleurs, la bibliothécaire nous regardait d’un air fâché tout le long du temps ou l’on était restée là… Surtout au mo-ment où l’on était sur le PC… Nous somme arrivées dans l’école et nous nous sommes installées sur un banc dans la cour de récréation. Plusieurs autres élè-ves de troisième que l’on connaît bien mais qui pour-tant, ne nous parlent pas souvent, nous posaient maintenant des questions sur l’examen et autres. On a un peut ri mais il fallait se mettre à l’évidence : « L’examen était dur et stressant… » Kelsey et Leila sont parties pendant que j’allais dans le bureau de la proviseur pour demander si j’étais obligée de me pré-senter à l’examen même si je change d’option…
- Bien sur que tu dois ! Ton professeur de latin a fait une copie de l’examen de passage pour toi, alors tu dois y assister… Ne serait-ce pour noter ton nom, prénom, classe, oui, tu dois y aller.
- Ah, ok, alors…
Putain, pour ça, je ne viens pas demain, quoi ! Bref, en ressortant, j’aperçois le reste des gens qui vont en physique et je me joins à eux. Je monte l’escalier qui mène à l’examen et j’arrive près des filles :
- Prêtes ? dis-je.
- Non, je ne serais jamais prête… dit Kelsey.
- Oui… dit Leila.
Ca promet… Bon, l’heure de vérité. On entre en classe, déballons nos affaires et remarquons que nous ne sommes pas beaucoup mais que nous sommes regroupées avec le cours de chimie. Evi-demment, si quelqu’un du cours de chimie soufflait la réponse à un élève de physique, il y aura pour peine l’annulation de l’examen. Le questionnaire était plus facile que je ne l’imaginais et je n’eus pas de mal de le terminer. Kelsey et Leila avaient l’air de comprendre comme moi. A vrai dire, les examens de passages sont souvent beaucoup plus faciles que les examens tout court. C’est pour cela que peux d’élèves doubles. S’il double, c’est qu’ils sont vraiment cons de rater quelque chose d’aussi sim-ple. Bref, naturellement, pendant que la prof s’absente, il y a un prof de gym qui vient surveiller mais cette fois-ci, ce dernier était tellement occupé que tout le monde se filait les réponses. C’était extraordinaire la vitesse à laquelle le nombre de ré-ponses traversaient la classe en même temps. Tout le monde poussait des cris sauf nous trois. Eh oui, Kelsey, Leila et moi, nous nous regardions béates et nous avons, pour je ne sais quelle raison, préféré attendre vers la fin de l’heure pour sortir. Pendant que la prof – enfin revenue – attendait que l’on sor-te, elle corrigeait les copies d’examen de chimie de tout le monde. Je sentais un étrange nœud dans mon estomac se nouer de plus en plus fort jus-qu’au moment ou elle dit :
- Florence… 10.
10 ? 10/20 ? Je passe ! Ouf ! Mais de très peu… Remarque, il n’y avait pas tellement de personnes ici présentes qui avaient beaucoup plus que ça mais bon…
Je sentais les regards se poser sur moi puis s’en al-ler comme si de rien n’était. Quand j’ai décidé que je n’allais sûrement plus rien noter sur ma copie, je l’ai rendue à la prof et elle a signé mon journal de classe afin que je puisse sortir. Kelsey et Leila m’attendaient derrière la porte en ayant l’air pressées :
- Florence, dit Kelsey, il faut que je te dise un truc…
- Un truc ? dis-je, les yeux écarquillés. Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
- C’est à propos d’Estelle… Elle a parlé dans on dos tout à l’heure…
- Estelle ? Hein ? Mais comment ? Comment tu le sais ?
- Eh bien, tu sais, Leila et moi étions déjà montées pendant que tu étais allée voir Madame la provi-seur… Eh bien, Estelle sortait de l’examen de chimie et nous étions justes derrière elle quand elle a parlé sur toi…
- Ah bon… Mais pourquoi MOI à ce moment là ?
- Ben tu étais en train d’arriver avec les autres et c’est quand elle t’a vue qu’elle a dit : « Je me demande comment ils peuvent rester avec Florence, il n’y a personne qui l’aime… »
- Qu… Quoi ? Elle a dit ça ?! Mais… ce n’est pas vrai… Hein ?
- Si c’est vrai mais ne t’inquiète pas, elle peut penser ça, nous pas !
- Merci. Merci beaucoup de me l’avoir dit. Une « fausse » amie ne me l’aurait jamais dit !
- Tu n’as pas tout à fait tort !
C’est là que j’ai compris qu’Estelle n’en valait pas la peine et que Kelsey et Leila (Marie aussi d’ailleurs !) sont des filles que je ne pourrais jamais mais au grand jamais oublier d toute ma vie. Elles seront toujours là pour moi et moi je serais toujours là pour elles quoi qu’il arrive.
Après cet incident, nous sommes retournées chez nous comme d’habitude et pour profiter des derniers jours de vacances… Sauf que moi, j’ai examen de latin demain. Et je ne compte pas étudier. Je vais royalement me foutre de la gueule du prof d’une manière innocente… Ou du moins, je vais essayer… Je sens que demain, je vais bien m’amuser (surtout envoyant la tête du prof quand il réagira…).
*
Voila, c’est aujourd’hui. Je me suis levée du bon pied et je suis prête. J’arrive le sourire aux lèvres et je demande à Vincent (le type qui est chargé de garder la loge non-stop.) ou se trouve le local où je dois théoriquement pas-ser mon examen. Il m’indique un tableau avec les locaux et les cours pour aider les élèves et pour l’organisation. J’avoue que l’orientation et moi, nous faisons deux et je n’avais vraiment pas vu qu’il y en avait un, mais bon. Je suis arrivée et entrée dans le BON local et je me suis assi-se à une place qui m’évoque à présent des souvenirs. Je me suis assise à LA place ou je m’asseyais avant quand j’étais en première. J’avais à l’époque Madame Scaillet. C’est une prof sévère et que je n’aimais vraiment pas. Quand il y avait des feuilles de contrôles à triller, elle m’appelait ainsi que Marie. Elle m’aimait bien je crois. Moi pas. Bref. J’avais cours dans cette classe et j’avais eu beaucoup de fous-rires avec Marie en ce temps-là.
Dans la classe qui n’avait pas changé d’un poil, il n’y avait pas beaucoup de monde. Lorenzo, un type de ma classe, deux autres élèves de deuxième ; un du nom de Nico, plutôt mignon et l’autre, aucune idée pour ce qui est de son prénom. Je me suis assise et quand nous avons reçu le questionnaire, je me suis dit : « Mais que c’est facile ! Si j’avais étudié comme il le fallait, j’aurai pu le passer les doigts dans le nez ! »
J’ai complété les trois feuilles et ai attendu que Loren-zo ait fini pour rendre mon questionnaire. En partant, je suis passée devant Nico et l’ai regardé dans les yeux. Il me fixait en me souriant ! J’étais bouleversée…
A la sortie, j’ai un peu parlé avec Lorenzo et ais expli-qué les trois quatre choses que j’avais notées sur ma feuille pour bien me foutre de la gueule du prof. Je vous en cite une : Il y avait une photo avec quelqu’un qui reti-rait l’épée d’un rocher, moi j’ai noté : « Un type qui se croit tout puissant ? » Je suis curieuse de voir la tête du prof en corrigeant. On a bien rigolé lui et moi à part ça.
Je suis repartie chez moi et ais expliqué mon délire à mon père (à qui je ne parle plus) parce que j’avais besoin de le dire à quelqu’un. Je commençais à stresser parce que, d’ici deux jours, j’aurai les résultats et je saurai si je passe ou pas…
Nous voici au moment crucial de l’année, on va dire. Je suis chez-moi, tranquille, lisant un livre qui me fit flipper. Mes parents étaient partis à Bruxelles avec ma grand-mère pour aller voter. Je sentais qu’avant de revenir à la maison, ils ne pourraient pas s’empêcher d’aller voir mes résultats sans moi. Eh bien, je dois vous dire, je n’avais pas tord ! Ces lâches m’ont laissée à la maison pour aller voir, EUX, MES résultats ! Je l’ai su parce qu’ils m’ont télé-phonée en me disant que je passais. Merci ! Franche-ment ! Mais je n’avais pas la tête à me disputer sur le moment alors pour être bien sûre que je passais, j’ai du leur demander cinq voir six fois s’ils en étaient sûrs… Eh oui, je passais ! Quel miracle ! J’ai téléphoné à Marie et les autres pour leur annoncer la nouvelle et tout le monde était content pour moi. Enfin, je crois… Bref, dans deux jours, c’est la rentrée et il faut que je sois PARFAITE ! Je vais préparer mes vêtements à l’avance, ceux que j’ai acheté en Bulgarie et je vais me préparer physiquement et psychologiquement. Je crois.