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Vent d'ange Journal intime créé par wilde

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Prélude
 Philosophie de comptoir
 Arracheur d'enfance
Tissu de souffrance
 J'ai besoin de ça... (1ère partie )
 J'ai besoin de ça ... ( suite et fin )
 Quand la mémoire fait son cirque...
 Résolution journalière
 Petite leçon par de grands amis
10   While my guitar gently weeps
11  --------------
12  --------------
13   Maestro, musique! (A corps parfait)
14   Mots lourds sur papiers volants
15   Arrete ton cinéma!
16   Fruit défendu
17   L'ébauche d'un rêve, la débauche d'un autre
18  --------------
19  --------------
20  --------------
21   Je veux rester flou!
22   Paroles d'une inconsciente
23   Résurrection
24   Mr Wilde
25   Sonate pour papilles
26   Faites vos jeux, rien ne va plus!
27   Ether-nité
28   Tic-tac
29   New World Record
30   Par procuration
31   American Pie
32   Juste une petite envie
33   Analyses
34   Le temps d'un week-end
35   Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler
36   Baudelaire et les lucioles
37   S'effacer
38   Bouleversé!
39   Wilde est un cancre.
40   Sans queue, ni tête...
41   Petite recette
42   Mes ombres sont mes lumières
43   Compte rendu d'une réunion
44   Merci...
45   Fermer les yeux sur le silence
46   On peut toujours rêver!
47   Petit-coeur "sing" des mots sucrés
48   Arrosez-moi
49   Dernierement, en vrac
50   Souveraineté du vide
51   Manquait plus que ça!
52   Une vulgaire tache d'huile
53   Grandir
54   "Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve"
55   Oublie involontaire
56   Oublie volontaire
57   Sous le tropic du CANCER
Tissu de souffrance      page publique

Je suis d'humeur maussade et je n'arrive pas à m'exprimer.
Pas plus tard qu'hier, Tallulah me disait d'employer des mots simples, les plus à mêmes d'être les vécteurs de mes sentiments. Pas forcement les plus travaillés ni les plus recherchés, juste des mots, à l'état brut, tels qu'ils me viennent à l'ésprit.
Seulement voilà, ils ne viennent pas. Ils me manquent, et c'est frustrant!
Le seul traitement que je connaisse à ces maux: la musique.
Il m'est plus facile de mettre des notes sur une émotion, que des mots sur un sentiment.
J'ai empoigné ma guitare et joué quelques phrasés de blues, quelques vertiges de notes bleues.
Par la suite, j'ai glissé sur ma platine un CD d'Hendrix. Sa guitare hurlait à ma place sur une version enflammée de Voodoo Child (slight return)
Mais les musiques les plus poignantes ne sont-elles pas celles qui retransmettent nos émotions au moment voulu?
Les sonates pour piano de Beethoven se prétaient délicieusement à cet exercice; et elles ont relayées Jimi.
Les notes fusionnent entres elles pour ne former qu'un tissu de souffrance. Lentement, il enveloppe mon coeur.
Ce compositeur était vraiment un génie. Il savait créer des notes lourdes de souffrance, chargées de venin.
Il était donc légitime qu'en cette journée ou les nuages gris semblaient fleurir dans le ciel comme les idées sombres éclosent dans ma tête, que je fasse de Beethoven, le prêtre de ma messe noire.

Le poison fait son effet...