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Souveraineté du vide page publique
La nuit, très vite. Ecouter de la musique; un octuor de Schubert. La musique, ce qu'elle est: Respiration, marée, comme une longue caresse d'une main de sable. Non! Porte basse. Par la musique les Dieux pénètrent l'air, sans bruit. Et ne rien faire, ou alors, juste ouvrir des livres, encore. La méditation libère l'éspace; on est plus seul, séparé dans l'ombre, on est partout où sont les lumières. Dans les maisons, dans les mains des enfants, dans le regard des bêtes, dans les lettres d'amour, dans les fleurs, dans les musiques, partout, on est partout, proche de tout et de tous. Proche d'elle, oui, proche de Luciole. Un grand passage de lumière dans mon ciel en friche...
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