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"Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve" page publique
Lassé des ballades folks, ce sont à nouveau les guitares saturées qui colorent mon appartement. Placebo, Dolly, Radiohead, Muse, Nirvana, Noir Désir, Deep Purple, les Who, Hendrix... Je remarque que ce dernier m’accompagne souvent, quel que soit le niveau de mon moralomètre. D’après les experts en musique rock, il n’existe que deux périodes: l’avant et l’après Hendrix. Faut dire que Jimi n’était pas n’importe qui. N’ayez crainte, je ne vais pas vous faire sa biographie. Lors d’une conversation avec Goéland, je lui avais dit cette phrase dont je suis assez fier et qui pourrait tout résumer "Avant, le rock prenait des gants et faisait des manières... Hendrix lui a mit des gants de boxe; il lui a enseigné la manière forte!" Mais pour en parler correctement, mieux vaut l’écouter...
Aujourd’hui donc, il pleut des chorus électriques. Des riffs alternatifs dans les oreilles, des images disparates et ondoyantes dans la tête, tout s’entrechoc, ça fait mal.
Faudrait que j’en parle mais je retarde l’échéance; je m'interroge, je ne sais pas si j’ai véritablement envie d’en parler...
Quatre ans. Voilà quatre ans qu’elle a prit le rainbow bridge, et quand arrive cette funeste date d’anniversaire, je suis inabordable.
Luciole en souffre beaucoup...
J’étais sur le point de mettre un terme à notre relation, mais heureusement, elle est amoureuse, ouverte d’esprit et dotée d’un grand intellect. Elle ne me laisse pas tout gâcher, elle ne me laisse pas m’enfoncer, elle ne veut pas que je nous détruise.
Ça ne m’aide pas beaucoup... ça aurait été beaucoup plus simple.
Cette fois, je ne peux pas fuir...
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