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Journal qui n'en est pas un Journal intime créé par ptitelou

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Petite présentation
 Petite explication
 Note sur le mot « petit(e) » (conseillé à la gente masculine)
 Amour de jeunesseÂ…
 Premiere amourette
 Premier jour de seconde et un des derniers
 Premier baiser
 Au revoir Adrien, bonjour Fabien
 Fabien, Fabien, FabienÂ…
10   Renaud,Â…Â….merci petite sœurÂ…
11   Coup de pied au "cul"
12   Premier symptôme
13   Première rupture
14   Sylvain
15  Mûrir
16   Un week-end parmi tant dÂ’autres
17   ................................
18   Rencontre
19   Pierre (les choses sont clairs maintenant)
20   Mickael, le dragueur en Buffalo
21   Inattendu
22   Romain
23   Que dire ensuite ?
24   Le putain de bal
25   besoin de de votre créativité
26   Le retour de Sam
27   Déjà
28   Ravi que tu sois soulagé
29   Pardon
30   Vive mes bonnes résolutions !
31   Incognito
32   Deux soirs
33   Un début de soirée pourri
34   Une fin pire ( « cÂ’est pas si grave ! »)
35   Je ne lui en veux pas
36   CÂ’est fini, fini !
37   Tu viendra me voir dans deux jour...
38   Cette fois je te lache plus
39   Mon ange
Mûrir      page publique

Au moment ou j’ai quitté Sylvain ça faisait donc un mois que j’avais commencé mon école d’architecture et un mois aussi que j’avais un appartement. Je me suis dis après ça que j’avais envi de rester un peu seule, sans mec et donc sans contrainte je veux dire sans personne à appeler, à aller voir. Je voulais être un peu plus libre pendant un moment, et surtout ne pas sortir avec des personnes à qui de toute manière je n’étais pas vraiment attaché, j’en avais marre des histoires dont je me lassais au bout de deux mois. C’est étrange ces moments là où l’on se sent grandir et devenir un peu responsable ( pas trop, faut pas pousser non plus !), ou l’on s’aperçoit que l’on arrive à prendre des décisions importantes, ou la petite fille qui est en nous s’éloigne peu à peu, et lorsqu’il vous semble être la seule personne à changer ainsi. Ca fait même un peu peur parfois de mûrir.