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Une fin pire ( « c’est pas si grave ! ») page publique
Il y a un truc que vous devez savoir sur ma sœur. Je ne sais pas trop pourquoi elle a tendance (et a ce point la c’est plus une tendance !) à s’inventé des histoires, à ce faire des films quoi : elle me raconte plein de truc avec des gas qu’on voit jamais… enfin je vous passe les détails.
Me voilà arrivé à ce que je voulais dire en commençant ce journal ( et me revoilà qui pleure, putain !) le début a peut être été un peu long ( je dis ça parce que ma « popularité » n’est pas très haute) mais je voulais vous raconter comment ma « vie amoureuse » à commencer, et ça m’a permis de me le rappeler. (là je repousse le moment de l’écrire… )
Je vais vous raconter simplement le moment oĂą je mÂ’en suit souvenu.
Je parlais donc avec Mikaël de ma sœur. Je lui ai demander si il croyait tous ce qu’elle lui racontait, parce que moi j’avais de sérieux doute des fois… Puis on a parler de son attitude avec les mecs (elle les prend vraiment pour des chiens des fois) Il m’a dit qu’elle avait peut-être des excuses des fois. Il m’a demander si je n’avait pas un voisin quand j’étais petite. Moi je ne voyais pas trop de quoi il parlait et je me suis demander ce qu’elle avait bien pu lui raconter encore… puis il m’a reposer la question « tu n’avais pas un voisin là quand tu étais petite » avec son bras tendu en direction de mes voisins de gauche. Si j’avais un voisin bien sur (il est grand maintenant, il est parti de chez ses parents) « ah mais elle t’a raconté cette histoire » c’est la première chose que j’ai dit , je ne voyais pas pourquoi elle lui avait raconter ça ! la deuxième chose que je lui ai dit : « c’est pas si grave ! ». J’avais complètement rayer de ma mémoire cette histoire jusqu'à ce jour là . Mais c’est en y repensant que j’ai compris, peu à peu en parlant à Mikaël avec mes mots maladroits, j’ai réalisé qu’il avait pas le droit, que c’était pas normal. J’ai revu cette image : ce truc rose qui sortait de sa peau d’emballage et qu’il m’obligeait à sucer et moi je n’avait qu’une peur c’est qu’il me « fasse pipi dans la bouche ». Il nous emmenait dans ma cabane au fond du jardin et se couchait par terre et me disait « vas-y, vas-t » et moi à six sept ans je n’osais pas dire non, même si je n’y allait pas de bon cœur (loin de là ), par peur que… je ne sais pas. Je ne réalisais pas, mais cette fois dans la cabane à été la dernière fois, je n’ai plus jamais voulu aller jouer avec lui parce que je savais que ça se finissait souvent comme ça. C’est sans doute aussi la première fois que j’ai compris qu’il y avait un truc de pas normal là dedans, peut-être aussi parce qu’il y avait pas sœur qui attendait « son tour » dans l’autre partie de la cabane.
Je me suis effondré en pleure dans les bras de Mikaël. Je venait de comprendre en quelque minute pourquoi j’avais toujours eu plus ou moins peur des gas et de leur truc…
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