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30/10 LA fureur de Vivre page publique
Le coeur en vacances! Totalement! Librement! Joyeusement!10 jours à utiliser pleinement, pas de seconde à perdre. Un élan de folie, de gaiété, tout m’accompagne. Je passe des heures à regarder ce feu, magnifique, que j’alimente. Le feu et moi, c’est une très longue histoire d’Amour. Un amour sublime, jamais déçu. La première fois que je l’ai vu, avant mes 1 an, je suis restée, subjuguée, un très long moment les yeux dans le feu. Puis, n’y croyant pas, je suis partie, j’ai rouvert la porte de la grande salle (environ 80 m2) et j’ai vérifié que le feu était bien là .J’ai, à ce qu’on me raconte, recommencer une bonne dizaine de fois. C’est bon, j’étais rassuré, il était là , pour m’éblouir, me protéger, me rechauffer.Et depuis, chaque fois que nous arrivons dans cette demeure, je prépare le feu.Le feu.Mon élément préféré.Pourtant, j’adore l’eau, je me sens en sécurité dedans.J’en parlerai une autre fois. Donc, le feu.Le feu, ma force, mon espérance, ma vie.Le feu qui assèche et ravifie mon âme, enlève les angoisses, anime mes passions, me pulvérise, alimente mon coeur de 1000 rêves.Le feu qui me fait brûler intérieurement, me rend flamboyante et sûre. Un feu qui brûle, c’est la vie, à son état le plus sauvage, la passion même d’exister.
Tout ça pour vous dire que le moi le plus profond qui siège en mon âme s’est réveillé. Je le sentais qui commençait à prendre du poids, à se sentir fort.Ca y est. Ce moi, c’est ma passion de vivre, c’est ma force, et elle est là .Comme ça fait du bien de se sentiir exactement en soi, solide comme tout, pleine de force de joie de vivre.
Ce sont ce smoments de passion qui me sauvent et qui m’empêchent d’être comme les autres. Je suis sur-excitée!!!!!!!!!!!!! A un point, que le matin dès le petit dej avalé, une douche brûlante et mes asics enfilées, je pars courir, loin, loin, et je suis heureuse.D’ailleurs, ça doit se voir, tout le monde me dit bonjour, bonne course,...bonne chance.
Je cours, Ã en avoir mal partout, jÂ’avoir sentir mes muscles gonfler (je vous rassure, ils sont minus, je ne suis pas une bete non plus), mon pouls sÂ’emporter, mes cheveux galoper.
Ma course m’a mené dans un parc, celui où j’allais petite, avec mes soeurs, mon papa et ma maman. Rien n’a changé. Des cygnes, des canards, des feuilles rouges et jaunes tombées un peu partout. Je m’arrete je reprends mon souffle.Je marche, je cours,...je vole.Les endorphines sont fortes.Ca endort presque le cerveau et on a l’impression d’être sur du coton, un peu la sensation de l’après orgasme.
En fait, c’est ça, j’ai l’impression d’être plongée dans un orgasme vital, à peine croyable, je palpite de joie. J’ai l’impression que mon coeur est déculpée, ma soif d’apprendre immense.
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