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Dans le faux, absolu page publique
Depuis l'achat de mon fantastique carnet, je peux écrire, dessiner et noter mes pensées partout. C'est pourquoi, dans le métro, je prends un réel plaisir à décrire les gens, les examiner et parfois même les ausculter.
J'ai toujours eu un dégoût des personnes vulgaires. Certains penseront que je suis pleine de préjugés et intolérante. Je leur répondrais que ce n'est pas faux.
Voici : (Je n'ai pas pu m'empêcher, c'était samedi vers 13h00 sur la ligne 12)
Elle est seule. Elle ne sourit pas. Elle est pleine de bijoux en faux diamants. Elle a vraiment une sale gueule. Elle a un col en fausse fourrure. Elle se gratte le bras avec le revers de sa main, comme si elle était distinguée...mais elle pue la vulgarité. Elle regarde l'heure, comme si elle avait compris la valeur du temps. Elle semble inquiète, comme si elle avait compris la vie. Quand elle regarde, c'est vide. Elle... ça y est elle regarde son portable. Rien. Que du vide, que du faux. Ca s'appelle quelqu'un qui ne sert à rien.
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