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Mes nuits avec mon père. Journal intime créé par Arthemagos

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Il n'est que midi
 Il est bientôt minuit, enfin.
 J'me gênerai pas dire que j't'aime encore
Il ne veut pas aller dormir.
 Poule, nous t'avons lu.
 Vous ai-je seulement parlé de moi?
 Il est presque de bonne humeur.
 Notre maison
 Les habits de mon père.
10   Il vient de rentrer, il fait nuit noire.
11   Son porte-bonheur
12   Resumé de la semaine précedente.
13   Dimanche 14 septembre
14   Moi vouloir être humain.
15   The shape of my heart
16   Toujours devant son écran...
17   Les jours sont gris....
18   19/09 Je prends la plume
19   Il n'y a qu'une femme pour lui faire ça....
20   Tout va mieux... Ils se sont vus.
21   Il le savait pourtant.
22   Je suis un chat enragé!
23   Je demanderai à la Lune
24   Peut être que j'ai trop bu....
25   Qu'en penses tu?
26   Torture.
27   Purity
28   J'ai quelques choses à dire...
29   COCORICO!!!! Me revoici en pleine forme ;-)
Il ne veut pas aller dormir.      page publique

Notre ancienne maîtresse a fait une apparition dans le truc noir avec les chiffres (à ce que j'ai compris) et il a du mal à dormir. Alors il vient de se poser sur le canapé, devant la "boîte à images" du salon. J'aime bien cette boîte remarquez... On ne fait rien et elle bouge toute seule.

Parfois on la regarde tous les deux et il reste, avec moi sur ses genoux, pendant des heures à regarder c'te boîte.

Je préfère ça vous me direz plutôt que les soirs où il rentre, saoûl, avec sur lui le parfum d'une maîtresse que je ne verrai jamais.

La dernière qui est venue à la maison sentait bon la vanille mais bon. Il m'a dit en rentrant ce soir qu'il ne voulait plus la voir pour de multiples raisons. Je n'y comprends rien mais bon.

Moi, je sais que je n'aurai plus jamais de femelles car mon père m'a "opéré" comme il dit. On m'a enlevé les... euh... enfin bon... On m'a enlevé ce qui faisait de moi un "matou", un vrai, un pur, un dur. Je me demande encore pourquoi mon père n'en fait pas autant?! Au moins, il n'aurait plus besoin de femelles et nous serions heureux tous les deux. Nous n'aurions plus besoin de personne...

J'ai eu beau lui en toucher deux mots mais il est resté fermé et m'a rétorqué que ça n'avait rien à voir et que patati et que patata... M'enfin bon... Vous les connaissez les humains, ça fait une pendule de broutilles sans intêrets.

Bon... Mon heure est venue, ainsi que mon petit bol de lait. Mais même la nuit, tous les laits sont gris.