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Mes nuits avec mon père. Journal intime créé par Arthemagos

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Il n'est que midi
 Il est bientôt minuit, enfin.
 J'me gênerai pas dire que j't'aime encore
 Il ne veut pas aller dormir.
Poule, nous t'avons lu.
 Vous ai-je seulement parlé de moi?
 Il est presque de bonne humeur.
 Notre maison
 Les habits de mon père.
10   Il vient de rentrer, il fait nuit noire.
11   Son porte-bonheur
12   Resumé de la semaine précedente.
13   Dimanche 14 septembre
14   Moi vouloir être humain.
15   The shape of my heart
16   Toujours devant son écran...
17   Les jours sont gris....
18   19/09 Je prends la plume
19   Il n'y a qu'une femme pour lui faire ça....
20   Tout va mieux... Ils se sont vus.
21   Il le savait pourtant.
22   Je suis un chat enragé!
23   Je demanderai à la Lune
24   Peut être que j'ai trop bu....
25   Qu'en penses tu?
26   Torture.
27   Purity
28   J'ai quelques choses à dire...
29   COCORICO!!!! Me revoici en pleine forme ;-)
Poule, nous t'avons lu.      page publique

Cette page n'est rien sinon un pincement au coeur.

Nous venons, mon père et moi de lire attentivement les 162 pages de "Poule" et elles ont toutes frappé droit au coeur de nos âmes de chat et de maître. Nous sommes meurtris par cette longue plainte, longue de 162 pages de tristesse innénarable. Nous sommes tristes, Poule.

Mon père et moi vivons seuls et toi, tu vis trop accompagnée. Mon père et moi, nous nous demandons comment trucider cette solitude fermement ancrée dans nos coeurs alors que toi, tu n'espères rien que la tranquillité. C'est évident quoiqu'il arrive, mon père pense que tu as de la chance et toi tu dois penser que c'est l'homme le plus heureux au monde. Comme ce pourrait être simple, comme vous pourriez vous entendre?! Il ne souhaite rien de plus que finir ses jours avec quelqu'un à chérir, quelqu'un qui ne l'empêcherait pas de boire ou de fumer ou de te faire l'amour les soirs où tu n'espères que de la tendresse. Tu n'espères rien, toi, "Poule", sinon que de retrouver dans les yeux de ton homme, les marques indélébiles de la noblesse. La noblesse qui t'a prouvée qu'il devait être ton mari. Mon père est simple, il ne veut rien. Ni homme, ni femme, juste compréhension et saveur. Juste fougue et chaleur.

Mais tu es "Poule" et je suis chat.

Mais mon père n'aurait pas du laisser traîner son verre de "visky-coca" trop près de ma gamelle de lait...

Mais j'aime ce moment de pure honnêteté, ce moment où l'amour emporte tout au dehors. Tout, même les pires déclarations, les plus sordides affirmations de chat à moitié alcoolique (ben vi j'ai bu que la moitié du verre près de ma gamelle). Je n'aurais pas honte de dire que vos mots, votre style, vos sentiments ici dévoilés ont su, Madame, faire naître en mon coeur de chat, les plus nobles et les plus chaudes sensations qu'un homme aurait pu ressentir.

Mais mon regard reste trop gris pour faire brûler vos yeux du fervent désir de m'envoyer une caresse.

Alors je préfère ronronner sur les genoux de mon père.
Gris, placide, mais heureux.

Quant à mon père...