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Torture. page publique
Mais ôtez donc cette lumière de devant mes yeux..... La lumière n'est rien, vous m'avez menti quand vous me disiez que la lumière était là , qu'elle était belle.
La Lumière n'existe pas entendez vous?!!
Allons... Laissez le partir. Enlevez lui ses chaînes et laissez le prendre enfin la fuite.
Il n'a pas écrit depuis longtemps car il n'a rien à dire. Il n'a rien à vous dire, vous, les mauvais, vous, les faiseurs de rêves, vous, les menteurs égoïstes obséquieux et obsènes. Vous lisez le malheur en vous délectant.
Mais il ne vous a rien fait!! Arrêtez de le battre ainsi?!
Cette torture ne cessera donc jamais? Vous n'ôterez jamais cette lumière de devant ses yeux c'est ça?
Vous prennez du plaisir au moins, j'espère?
Vous n'êtes que des bêtes assoiffées et je suis le gardien du troupeau qui fonce droit contre le mur de la honte, le mur de la soitude, ce mur de silence et de glace, ce mur qui ne renvoit aucun son, aucun de ses cris qui chargent dans la nuit, innocents et purs, ces cris stridents d'homme-chat.
Mais brisez donc cette glace! Appelez donc à l'aide?! Pourquoi restez vous tous ainsi plantés comme des lampadaires qui distillent encore et toujours cette satanée lumière!
Mais que quelqu'un demande pardon?! Mais que quelqu'un lui tende la main!
Sinon.... Ecoutez le au moins. Il murmure d'abord, long et sournois ce gémissement sépulcral de sa haine contre vous, hommes, contre vous, femmes, contre moi, impuissant chat. Témoin gris et noir, moi, sa chaleur et son coeur, sa parole et ses lèvres, son odeur et son âme.
Entendez le bon sang! J'ai mal!
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