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une histoire Journal intime créé par Eliane

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Préface
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8      page publique

Aujourd'hui j'ai envie de crier mais les mots viennent pas, envie de tout balancer mais tout reste clouer. J'ai envie d'raconter ma vie, mais j'peux pas, je sais pas, j'sais pas faire ça, j' vous racontais un peu mon histoire avant mais toujours en romancer, en mot détourné, pas une explication réel des faits. J'en suis incapable, y'a otut qui reste bloquer, j'voudrais parler me liberer, mais je crois que je peux l'avouer aujourd'hui, j'ai toujours peur. toujours peur qu'il soit encore là, toujours peur de le voir passé la porte, toujours peur de sentir sa présence et de me retourner, d'être nez à nez avec lui. J'ai peur de lui de mon ombre, de moi mais surtout de lui, de son souvenir. Être terrifié par un mort qui n'est pas un fantome c'est pas normal, j'devrais être soulagé pourtant dans la rue je me retourne m'attendant à la voir surgir, chez moi je m'enferme dans ma chambre, toujours, comme avant. Rien n'a réellement changer, les meubles, témoin silencieux de mon histoire, son toujours la. Dans chaques pièces je vois encore les scènes, j'entends encore les cris les supplications de ma soeur. Je ne m'entends pas moi. Comme si je n'avais rien dis, je coirs que je m'interdis de m'entendre. Je voudrais démménager, mais j'peux pas, j'décide pas. Son emprunte dans chaque pièce m'opresse, me rend malade, je peux plus respirer, il me faut de l'air, il me faut sortir. Je découche la nuit, ma mère regarde déperir, comme si c'était normal, comme si j'était la dernière plante vivante dans un bac rempli de mauvais engrais. condamné à crever. Alors je fui ces lieux pour pas sombrer mais dehors c'est pasmieux. La rue quand t'a rien à y faire c'est mortel. Tu croise tellement de gens il passe dans ta vie sans te voir. Toutes ces petites interactions entre ta vie et celle des autres, toi tu les remarques, parce que t'as rien à faire mais eux qui sont pressé de rentrer chez eux, ils t'ont même pas aperçu. Tu prend le métro, le mec en face te mate. Mais par le reflet dans le vitre, il pense que tu le grilles pas, trop lache pour te regarder en face. Il a p'têt peur que tu lui demande son aide. Minable petite personne. Et moi même pas minable je suis, personne.