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Ailes perdues Journal intime créé par Akatriel

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Début des temps ...
 Père, m'aimes-tu ?
 L'Amour
 Lui
 Et l'etre humain fut créé
 Et tout bascula
 Journal d'un exil 1
 Journal d'un exil 2
 Jounal d'un exil 3
10   Journal d'un exil 4
11  Etrange Rencontre
12   L'homme-livre
13   De profundis clamo a te domine
14   Dialogue
15   Exister, enfin.
16   Arthemagos
Etrange Rencontre      page publique

Un matin d'hiver, alors que la neige recouvrait le paysage d'un manteau aussi scintillant que celui d'un Vivant, j'ai fait une bien étrange rencontre. Un homme qui ressemblait trait pour trait à mon Père Tout-Puissant, à Dieu.
Il émanait de lui une douce lumière, et j'ai cru que c'était mon Créateur, descendu pour m'annoncer que j'avais progressé, que puisque ma haine pour l'etre humain avait passablement diminuée depuis mon entrée au lycée. Je pouvais maintenant me targuer d'avoir des ... AMIS. Oui c'est comme ça qu'ils disent.
Mais cet homme ne me dit rien de tel. Il se contenta de me regarder intensément et de me sourire.

Au fil des jours, je liais contact avec lui, il me sembla avoir de l'esprit et du raffinement.
Je ne comprenais toujours pas pourquoi il ressemblait autant à mon Créateur. Je continuait cependant à croire qu'il y avait là quelque malice de sa part, et j'agissais avec lui comme si je faisais partie du secret.

Cependant, un jour, j'appris par un de ces humains, dont je m'étais totalement désintéressée depuis ma rencontre avec lui, que je m'étais fourvoyée sur l'impression que je lui donnait. Tous pensaient que je concevait de l'Amour pour lui. Je tombais de haut. Ils me soupçonnaient de pensées impures ! d'inceste ! Et Lui ... et s'il pensait la meme chose de moi ... Cela expliquerait la distance qu'il prenait avec moi ... Et si mon corps d'humaine m'avait une fois encore joué des tours ?

Je voulu le rassurer, et lui exposais mes pensées. C'est ainsi que je fut sure de deux choses : non seulement il n'était pas Dieu, mais je me retrouvais de nouveau seule. On me prit pour une folle, et ma haine ressurgit.

Mais je ne voulais plus hair ! Je voulais aimer ! Je me connectais donc au monde, par Internet. Exemple parfait de l'ambivalence de l'humanité. On y trouvait aussi bien le pire comme le meilleur.
J'y lançais plusieurs SOS. Je cherchais des humains-livres.