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Fin de week-end...  page publique
Eh oui, même si je suis encore un peu en vacances, les fins de dimanche sont quand même un peu mélancoliques...
Surtout ce soir. Papa, qui allait très bien depuis au moins un mois, retombe ce soir dans un état... moyen. Il était bien, hier on est même allés m'acheter un pantalon tous les deux, on rigolait bien, on se prenait des supers fou-rires à table... En même temps on savait bien que ça ne durerait pas des mois...
Il faut que j'explique : mon père est quelqu'un qui se sous-estime beaucoup, et qui vit pour les autres bien avant de penser à vivre pour lui. Et quand il est fatigué ou un peu déprimé, il a l'impression d'être égoïste, de ne jamais en faire assez pour ceux qu'il aime, d'être toujours de trop, de devenir un fardeau pour nous... C'est beau et c'est une grande marque d'amour, mais c'est vraiment très éprouvant pour nous, au quotidien. Au début (il a toujours été un peu comme ça, mais ça s'est accentué ces dernières années, sans doute à cause de la fatigue), ces sortes de crises m'attristaient beaucoup, j'avais envie de l'aider, de lui faire comprendre qu'on l'aime comme il est... Mais j'ai pas mal de difficultés à exprimer mes sentiments, surtout envers ma famille, bizarrement. Bref, depuis quelques mois je me rends compte que toute tentative pour essayer de le comprendre ou de lui faire admettre notre position est vaine. Et depuis, je suis profondément agacée lorsqu'il se met dans cet état ; et en plus je suis profondément agacée par mon intolérance et mon manque de patience...
De plus, ces derniers temps je me rends vraiment compte que j'ai besoin de vivre ma vie, de partir. Mais ça c'est une autre histoire, j'en reparlerai certainement!
Allez, bises à tous et bonnes soirée (en ce qui me concerne, je vais regarder Urgences!)
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