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Eh oui, les études... page publique
Je n'ai pas pu avoir autant accès à l'ordi ces derniers jours que d'habitude... Je n'allais pas trop bien, mais je n'ai pas pu l'écrire dans mon journal d'ici. Alors voici ce que j'ai écrit jeudi soir (ou en tout cas dans la nuit entre jeudi et vendredi) dans mon cahier.
"Fin d'une semaine brève mais intense. Je dois avouer que je ne me sens pas très bien... Je ne suis pas déprimée ou triste, mais j'ai l'impression d'être face à un mur, ou au bord d'un grand précipice. Je me sens coincée dans (ou par) mes études. Nous sommes le 23 octobre, je redoouble, je n'ai fait aucun progrès en un an, je ne sais pas où je vais... Plus rien ne me pousse à aller en cours : ni l'envie de découverte (qui ne m'anime plus cette année), ni le besoin de voir des amis (qui sont tous partis), ni le plaisir de voir des profs que j'aimais (et dont j'ai l'impression cette année qu'ils m'indiffèrent), ni même l'idée d'obtenir un deug ou une licence (qu'en ferai-je ensuite ?)... Je termine cette semaine dans la hantise et l'appréhension de la suivante, et de toutes celles qui suivront encore... Que n'ai-je fait un petit effort l'an dernier pour enfin en finir avec tout ça ? Qu'est-ce qui pourrait me faire mieux réussir cette année ? J'ai les capacités de savoir et de faire tant de choses, et je suis pourtant si passive et si ignorante... Même Laura Ingalls et Mary Poppins ne m'ont fait aucun bien ce soir..."
Depuis, ma réflexion a un peu progressé : je n'ai plus de plaisir à mes études, mais elles me sont indispensables. Je dois faire mon possible pour m'en sortir dignement et prouver que je suis capable de beaucoup. Si je pouvais obtenir ma licence avec une mention, je pense qu'enfin je montrerai à beaucoup de gens, et avant tout à moi-même, que je suis capable de bien faire, de m'investir vraiment dans ce que je fais... Oui, si je parviens à garder cette idée en tête pour le reste de l'année, peut-être que je saurai enfin être un peu fière de moi...
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