JOURNAUX PUBLICS   JOURNAUX COLLECTIFS   MON PROFIL

? 


Passé rectifié Journal intime créé par Cassidy

PLACER UN MARQUE PAGE | AJOUTER LE CONTACT AUX FAVORIS |
Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Pourquoi?
 Un livre ouvert
 A L'HĂ”PITAL
 AmnĂ©sique
 A la lueur des phares dÂ’une voiture
 J'ai besoin de vous
 RĂŞve
 Certaines choses quÂ’elle ne pourra pas te dire
 Il ne faut pas
10   Assumer ou oublier?
11   Attention particulière
12   RĂŞve
13   Aux soins intensifs
14  La première fois qu'elle le vit
15   RĂŞve
16   C'est quoi ma vie?
17   Le planning familial
18   La photo
19   Clin d'oeil
20   MES AMIS Rick
21   Jack
22   Benjamin
23   Peur
24   Courage
25   Bryan
26   Rick
27   Faisons le point
28   Confiance
29   La glace pour l'embrasser
30   Souvenirs
31   Elle est morte
32   SUR LES BORDS DE LA RIVE
33   Prison
34   T4
35   Non coupable
36   Enterrement
37   L'audience
38   La bague bleue
39   L'ultime face Ă  face
40   EPILOGUE
41   Tout le monde a un SECRET
42   Le choix
43   LETTRE POUR VOUS...
44   UN AN APRES
45   COUP DE TELEPHONE INESPERE
46   C'est plutĂ´t facile.
47   Le passĂ© me rattrappe
48   La peur de souffrir
49   Je ne le crois pas !!!
50   Putain de sociĂ©tĂ©
La première fois qu'elle le vit      page publique

Gilles se met à courir, mais il est intercepté par une infirmière avec un dossier à la main.
« Docteur, c’est les résultats des analyses que vous avez demandées.
Elle lui tend le dossier. Il est pressé, mais prend le dossier et l’ouvre sur le champ. Il parcourt le document et soudain ses yeux se figent.
- Refaites les analyses, il y a sûrement une erreur, ça ne peut pas être possible.
Il est très énervé. Il lui tend le dossier.
- Mais Docteur, vous avez déjà demandé de les refaire ! Il n’y a aucune erreur !
- Refaites ces analyses ! »
Il se remet à courir, après lui avoir envoyé le dossier à la tête, et dévale les escaliers. Lorsqu’il arrive devant le panneau des soins intensifs, Cassy est assise sur l’une des chaises du couloir. Elle pleure, mais sans sanglot. Il s’asseoit à côté d’elle.
« Je n’arrive pas à me souvenir. -Elle le regarde avec ses yeux rouges, l’implorant presque- Je n’y arriverai pas toute seule, …Gilles. »
Il la prend alors dans ses bras. Elle cache son visage dans sa chemise et lui, pose sa main dans ses cheveux.
Au bout d’un moment, elle relève la tête pour regarder par dessus l’épaule de Gilles, parce qu’elle a entendu une femme demander la chambre de Melle Patère. Cassy voit avec elle un jeune garçon. Lui ne tourne pas la tête mais elle le voit assez bien. Et là, simplement à le voir, elle tombe sous son emprise. Elle le regarde entrer dans la chambre d’où elle- même revient. Gilles remarque à son tour le jeune garçon. Mais l’éclairage fait briller alors quelque chose au niveau de la main du garçon et elle voit une bague à son annulaire gauche. Il disparaît dans la chambre. Elle reste là, sans voix, à fixer le couloir. Elle se lève et se dirige en courant presque vers la porte des escaliers, avec les larmes aux yeux. Elle pose sa main sur la poignée pour ouvrir la porte, mais elle s’y appuie plus que nécessaire. Elle vacille. Gilles se précipite vers elle, juste à temps pour la rattraper.
- Cassy ? Cassy ?
Il la prend dans ses bras et la porte jusquÂ’Ă  un sofa, dans un bureau. Il lÂ’y allonge et se met Ă  lui frapper les joues.
- Cassy, je t’en prie, réponds-moi ! Cassy. -Au bout de quelques instants, elle rouvre les yeux-
Oh, Cassy, Dieu soit loué ! Est-ce que ça va ?
Il lui relève la tête à l’aide d’un coussin.
- Qu’est-ce qui m’est arrivé ?, dit-elle d’une voix faible. Elle essaie de se redresser mais il lui somme de rester tranquille. Gilles, qu’est-ce que j’ai ?
- Un simple évanouissement. -Il va lui chercher un verre d’eau- J’ai lu dans ton dossier que ça t’était déjà arrivé. Quand tu es fatiguée et que tu as une grande émotion, tu fais ce qu’on appelle, des étourdissements vagales. Ce n’est généralement pas grave, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tiens. -Elle prend le verre d’eau et le porte à sa bouche. Il s’asseoit à côté d’elle- Tu viens de te rappeler de certains éléments et de voir quelqu’un que tu as des chances de connaître, c’est normal que tu sois bouleversée. Il faut aller te reposer, maintenant. Aller, viens, je te raccompagne jusqu’à ta chambre.
Il lui prend le bras et lÂ’escorte dans le couloir.
Arrivée à sa chambre, Cassy se pose sur le lit.
- Je repasserai te voir après mes visites. Repose-toi. Il se dirige vers la porte.
- Je l’aime. -Il ne se retourne pas mais s’arrête. Il écoute- Je connais ce garçon… et je me souviens des sentiments que j’ai pour lui… Et c’est pour ça que je suis là, n’est-ce pas ? -Il se retourne mais n’ose pas lever les yeux sur elle- C’est le fiancé d’Amy, c’est bien comme ça qu’elle s’appelle ? Oui, c’est bien ça. J’aime l’homme avec qui elle est, c’est donc la raison pour laquelle j’ai tenté de la tuer…
- Tu n’as pas le droit de dire ça !
Il la regarde dans les yeux.
- Pourtant il y a des chances que ce soit réellement ce qui s’est passé ! J’ai un mobile et on me retrouve amnésique à côté de son corps. Il n’y a aucune méprise possible. C’est bien moi qui l’ai poussée de la falaise, cette nuit-là.
- Je refuse de croire que tu n’es qu’une vulgaire criminelle. Et je le prouverai ! »
Il sort en claquant la porte.