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De la connerie ambiante  page publique
Franchement, j'en peux plus! J'ai l'impression de vivre en apnée au milieu d'un océan de connerie, et je n'ai que de rares occasions de reprendre souffle! La connerie est partout autour de moi, je suis cernée, c'est vraiment horrible! Elle nous assiège, nous asphixye peu à peu...
Un exemple? La télé! Faites l'expérience: ouvrez votre poste de télé sur une chaïne au hasard. Que découvrez-vous? Un débat entre hommes politiques verreux pratiquant la langue de bois à toutes les sauces possibles et imaginable, a tel point qu'ils devraient écrire un reccueil de cuisine: comment cuisiner une vérité! Ca deviendrai bien vite un best-stemller international. Passons...
Si vous décidez de zapper, vous tombez alors sur une pétasse blonde qui chante plus qu'à moitié à poil la même chose que les dix pétasses précédntes et que les dix suivantes. Et on appelle ça de l'art... Art du showbizz, ou comment manipuler les gens!
Ecoeuré, vous changez de chaîne et tombez sur un reportage pseudo scientifo-socio-philosophique sur les dangers incommensurables du cannabis, qui a y bien regardé n'est qu'une bouillie des mythes et légendes les plus dépassés sur ce sujet (non non, je ne vise absolument pas M6 et sa propagande gouvernementale à la léchons-le-cul-à -Sarkozy)
Vous zappez encore et là ! comble de l'horreur! vous tombez sur les feux de l'amour ou une autre série aussi gerbante, vous éteignez en hâte le téléviseur et jetez la télécommande par la fenêtre...
Mais il n'y a pas que la télé! Dans la vie de tous les jours, votre vie à vous, il est de plus en plus fréquent que vous croisiez des énérgumènes que vous ne pouvez, même après moults effort), qualifier autrement que "cons sans espoir de gérison". Ce gars dans votre classe par exemple, qui tient absolument à s'assoire à côté de vous en cours et, pis encore, à vous parler de ses théories de lien entre immigration et délinquance ou de la nouvelle voiture de luxe que ses parents vont lui offrir pour ses dix-huit ans. Eh ben ce gars, je vous jure que vous aurez du mal à le supporter plus de dix minutes d'affilée!
Et puis quand lors d'un débat en philo on se trouve face à une fille de notre âge qui ne peut pas envisager de ne pas acheter chaque semaine une nouvelle paire de bottes en cuir à haut talon maxi-pouffiasse, même en sachant que le magasin exploite des enfants du tiers-monde pour les fabriquer, je vous garanti que vous en resterez les bras balant, la bouche bée, et qu'en rentrant chez vous vous aurez envie de vous tirer une balle dans la tête.
Alors plutôt que de mettre en pratique ce geste de désespoir (et qui ne ferait que diminuer encore le pourcentage de gens au cerveau normalement constitué sur cette terre), vous déciderez, comme moi, d'écrire un méga coup de gueule dans votre journal.
Bonne journée!
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