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Journal d'une Surchauffée du Bulbe Journal intime créé par Morpheen

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Surefficience Mentale et probable Autisme
Petite enfance, Pétales au Vent
 Ecole enfantine dans le Jardin des Ombres de la précocité
 Ecole primaire, le cauchemar commence
 Ecole secondaire et début des mauvais choix
 Le choix le plus merdique de ma vie
 Ma vie est un Bouquet d'Épines
 Fleur Captive sous un Dôme de Verre
 QI de 143 ou les Racines du Passé
10   Peur de Penser - un poême écrit il y a quelques années
11   Je suis la Pierre du Chemin
12   HackerSpace
13   Autisme ?
14   Un Skinhead dans la famille ?!
15   Achevez-moi, la souffrance est trop forte
16   Je ne sais pas qui je suis
17   Pensées Parasites - Brain Overload
18   Les Gros Thons
19   Ne pas dire = mentir ?
20   Alors, suis-je Aspie ?
21   Curieuse de savoir pourquoi
22   Je suis bizzard...
23   La Mort dans l'Âme
24   Bypass gastrique
25   Où est le bouton off ?
26   Où est mon âme ?
27   Mes grands talents d'oratrice
28   Je ne suis pas méchante, alors pourquoi ?
29   Hiroshima après la bombe et paresse pathologique
Petite enfance, Pétales au Vent      page publique

Il était une fois une petite fille précoce qui avait un vocabulaire riche et une très bonne élocution un peu avant ses 12 mois, qui apprit à marcher à 13 mois, savait compter et calculer à 2ans et lisait très fluidement à 3 ans et demi. Cette petite fille commença la musique à 4 ans et se produisit sur sène pour la première fois à ses 6 ans. Et la nature l'avait dotée d'une excellente mémoire. Ses parents étaient alors très très fière d'elle.

Mais cette fillette était fragile. Elle était terriblement sensible, un brin susceptible, s'angoissait facilement, se posait mille questions et avait parfois un comportement un peu bizzard. Tout comme ses centres d'intérêts.

La fillette était fascinée par l'histoire et les origines de l'univers, les étoiles, les volcans, les galaxies, la vie et la mort, ce qui se passe dans le monde et surtout par les ordinateurs.

La fillette, quand elle n'avait rien à faire, allait observer les deux fourmillières qui étaient à côté de sa maison. Des fourmis noires et des fourmis rouges. Elle pouvait en suivre une des yeux très longtemps en se demandant quel était son rôle, à quoi allait servir ce qu'elle portait sur son dos et ce qui se passerait si les fourmis rouges et noires allaient se rencontrer.C'est comme ça qu'elle apprit qu'il existait une sorte de racisme entre les fourmis rouges et les fourmis noires. Quoi de plus raciste qu'une fourmis ?

La fillette prenait trop à coeur les remarques de sa maman, quand celle-ci paraissait agacée de sa démarche, de sa posture, de ses questions incessantes, de sa façon de jouer avec ses doigts, de tourner en rond, de regarder dans le vague tout en rêvassant ou de son manque d'intérêt vis-à-vis des autres enfants de son âge. Sa maman lui disait souvent des phrases du genre "Mais tu es malade ou quoi ? Arrête ça tout de suite; comporte-toi correctement; les gens vont croire que tu n'es pas normale etc." Et la fillette se mit en tête qu'elle ne devait pas vraiment être normale et que si elle le montrait trop, sa maman allait finir par moins l'aimer.En plus, la fillette se plaignait souvent d'avoir mal à la tête, et ça aussi, ça agaçait sa maman qui lui disait que c'était dans sa tête, et qu'il ne fallait pas que la fillette s'écoute trop.

La fillette décida d'arrêter de dire quand quelque chose allait mal, de ne tourner en rond que dans sa chambre et surtout de parler le moins possible des sentiments désagréables qu'elle pouvait ressentir.

La fillette préférait de loin la compagnie des adultes à celle des enfants de son âge. Elle ne perdait pas une miette des discussions et des détails qui l'entouraient. Elle avait compris ce que certains de ses oncles et tantes avaient l'air de penser d'elle. Ils la détestaient, parce qu'elle était en avance sur leurs enfants, mais ils se comportaient et parlaient d'une façon mielleuse, et les parents de la fillette ne remarquaient pas que quelque chose clochait.

Quand la maman de la fillette entra à l'hôpital une semaine pour mettre au monde une petite soeur dans des conditions risquées et difficiles, ce furent ces oncles et tantes qui jalousaient la fillette qui la gardèrent...et la maltraitèrent. La fillette fut ébouillantée dans la douche à plusieurs reprise, obligée de rester dans le noir le plus complet des journées entières ou punie dans un coin sans pouvoir jouer avec ses cousins. Quand enfin la fillette rejoignit sa famille, elle n'en dit rien. Elle ne voulait pas sentir ses parents inquiets parce qu'elle en souffrirait autant qu'eux.

En bref, la fillette commença à s'ennuyer. Sa maman lui dit qu'une fois à l'école enfantine, elle allait apprendre un tas de choses et se faire des tas de copains, et surtout que ça irait mieux...