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HackerSpace page publique
Quand on est hacker, on est forcément attiré par le côté communautaire que cela représente.
Le Hacklab que j'ai fondé cette année devrait rouvrir entre fin août et début septembre. J'ai beaucoup de choses à préparer. NGH, le premier Hacklab valaisan ! J'avais comme projet de nous inscrire à l'Insomni'Hack de Genève pour 2012, étant donné qu'on a pas pu s'organiser pour celui de cette année. Et puis il faudrait aussi que j'organise une rencontre avec d'autres hacklabs de régions un peu plus éloignées pour faire des échanges d'idées par exemple...
Beaucoup de gens font l'amalgame hacker = meuchant pirate informatique. Non. Les hackers sont des bidouilleurs avant tout, des passionnés. Il y a les White Hats, qui oeuvrent pour une certaine transparence des codes source des logiciels, les Black Hats qui utilisent leurs savoir à des fins lucratives (les Grey Hats entre deux bien sûr). Sinon il y a les crackers qui eux sont les petits casseurs de code et de protection. Il y a les lamers, qui sont en rodage et font parfois quelques petits dégats, ceux-ci deviendront soit hackers, soit crackers quand ils auront accumulé assez de connaissances. Et enfin il y a les script kiddies, qui ne font que de se servir de logiciels déjà existants pour pirater.
"Hacker" n'est pas un titre que l'on décide de porter soi-même. Pour être reconnu hacker, il faut que ce soit d'autres hackers qui vous reconnaissent comme tel. Et c'est là que le côté communautaire prend tout son sens.
Nous sommes une équipe d'informaticiens et d'électroniciens (bientôt un automaticien ?), une vraie bande de geeks, nous sommes novices dans nos métiers respectifs mais avec de chouettes idées et de bonnes techniques. Et c'est pas toujours facile de concilier software et hardware et de trouver des projets pour tout le monde quand on manque de ressources.
A mon départ, tout le monde était déboussolé. Les projets en cours se sont figés et mes hackers ont perdu leur audace du début.
Je dois absoluement reprendre contact avec eux et leur redonner un peu de mon feu sacré, regarder si le site Internet est opérationnel ou si ce projet a lui aussi été gelé pendant ces vacances d'été et passer en douce à la déchetterie pour essayer de récupérer un peu de matériel.
Je me suis plus investie dans des petits projets personnels ces derniers temps, je fais partie d'une communauté de développeurs et je les aide à trouver et à corriger les bugs, pour passer le temps .
Quand je suis derrière mon ordinateur, c'est mieux que tout ! Comme une injection d'héroïne dans les veines d'un drogué. C'est le seul moment où je me sens forte, fière de moi et vraiment vivante. Pendant ce moment privilégié, mon ordinateur devient comme une extension à mon cerveau. Je ne me pose pas de limite pour acquérir de nouvelles connaissances ou pour assouvir ma curiosité. J'en veux toujours plus.
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