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Journal d'une Surchauffée du Bulbe Journal intime créé par Morpheen

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Surefficience Mentale et probable Autisme
 Petite enfance, Pétales au Vent
 Ecole enfantine dans le Jardin des Ombres de la précocité
 Ecole primaire, le cauchemar commence
 Ecole secondaire et début des mauvais choix
 Le choix le plus merdique de ma vie
 Ma vie est un Bouquet d'Épines
 Fleur Captive sous un Dôme de Verre
 QI de 143 ou les Racines du Passé
10   Peur de Penser - un poême écrit il y a quelques années
11   Je suis la Pierre du Chemin
12   HackerSpace
13   Autisme ?
14   Un Skinhead dans la famille ?!
15   Achevez-moi, la souffrance est trop forte
16   Je ne sais pas qui je suis
17  Pensées Parasites - Brain Overload
18   Les Gros Thons
19   Ne pas dire = mentir ?
20   Alors, suis-je Aspie ?
21   Curieuse de savoir pourquoi
22   Je suis bizzard...
23   La Mort dans l'Âme
24   Bypass gastrique
25   Où est le bouton off ?
26   Où est mon âme ?
27   Mes grands talents d'oratrice
28   Je ne suis pas méchante, alors pourquoi ?
29   Hiroshima après la bombe et paresse pathologique
Pensées Parasites - Brain Overload      page publique

Ca a commencé par une phrase récurente qui revenait sans cesse dans ma tête « Je veux rentrer chez moi ». Au fil des semaines, d'autres phrases sont apparues en plus de celle-ci.

« Va-t-en ! » ; « Il faut que je ... » ; « Est-ce que ça va ? »« Je dois disparaitre ! » ; « Dégage ! » ; « Je dois... » « Du calme » ou encore la répétition de certians mots stressant comme « Vite !  Vite ! Vite !.....»

Une phrase ou un mot qui sort de nul part, qui surgit de l'ombre et qui s'impose à vous dans n'importe quelle situation, sans prévenir. Et qui se répête en boucle, faisant s'acroître votre angoisse. Une phrase même pas toujours complète mais qui pourtant a tout son sens.

« Je veux rentrer chez moi » est toujours la première que j'entends, et aussi celle qui revient le plus souvent, même quand je suis déjà chez moi...C'est la preuve d'un sentiment de manque de sécurité qui me poursuit jusque chez moi.

Une proie chassée par un prédateur peut se cacher et attendre qu'il parte. Ce dernier ne reviendra peut-être pas. La vie d'un être humain est quand même beaucoup plus complexe que ça. Quand on se sent comme un boulet accroché à la cheville des gens qui nous entourent, quand on est un incapable, traqué par ses propres erreurs avec des gens qui nous attendent au tourant et sans moyen de fuir, et des regards mauvais ou réprobateurs sur votre situation que vous n'êtes pas capable de redresser ou pire : de la pitié dans les yeux d'un entrepreneur lors qu'un entretien d'embauche, alors même chez vous, vous êtes en danger. Et vous vous retrouvez indirectement à la fois dans le rôle du prédateur et de la proie.

Au début, quand cette phrase survenait, elle n'était pas accompagnée d'un sentiment de désespoir. C'était comme si cette pensée venait de quelqu'un d'autre, mais pas de moi. Ou plutôt du plus profond de moi-même. Ca a commencé pendant mon apprentissage d'employée de commerce.

Ces pensées parasites se sont intensifiées avec le temps. Puis elles sont devenues insistantes, envahissantes et se sont mises à saturer tout mon système de pensées et de réflexions, concentrant tout mon esprit sur elles. Dans les pires moments, ça se transforme en un tourbillon de phrases qui s'entrechoquent et tourbillonnent à toute vitesse dans ma tête.

Elles s'étaient pourtant bien calmées, ces angoisses. Mais les revoilà en grandes pompes ! C'est bien la preuve que je suis plus stressée que je ne le pensais.