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Magique page publique
Je n'ai pas de citation pour aujourd'hui, mais j'ai des choses à raconter. Ça fait longtemps que je n'ai rien écrit, j'ai eu des problèmes avec internet. J'y viendrais.
Je vais commencer là où je m'étais arrêtée: après la soirée Noël. Mon lit a été cassé, les chocolats remis avec mes excuses au gardien, le ménage fait. Les vacances. C'était la première fois depuis deux ans que j'avais de vraies vacances de Noël, c'était génial. Ma sœur est remontée de Aix, mes grands parents de Cannes, bref toute la famille. C'était juste un peu bizarre sans ma grand mère, mais on est allé la voir le lendemain ça m'a fait plaisir. Elle a perdu quand même beaucoup de poids, et je vois bien que ça la fait chier d'être dans cette putain de maison de retraite, avec que des vieux et sans son jardin avec ses framboises et ses noisettes. C'est dur. Elle a toujours du mal à se rappeler de qui on est, mais petit a petit ça lui revient, elle est quand même très faible, elle sort plus de sa chaise roulante. Je déteste repartir. Je déteste aller la-bas.
Mes parents sont ensuite partis en vacances passer le nouvel an en Espagne. Avec mes trois meilleurs amis, on avait décidé de passer le nouvel an à Paris. On avait réservé dans une brasserie avec un très bon petit menu, et ensuite on devait aller en boite. Donc, on arrive au restaurant vers 19h40, les serveurs étaient très sympas et les plats plutôt bons pour le prix qu'on avait payé. On a fini de manger vers 21h, et A a eu un coup de fil d'un pote a lui qui habite près de la boîte. Il proposait de passer boire un verre chez lui avant. Alors on y est allé, son appartement est tout petit mais super sympa. Il a sorti une bouteille de champagne et nous a présenté son chiot, adorable. On a bien bu, écouté de la bonne musique, c'est super. Je me suis bien entendue avec M, il est super sympa. Finalement, vers 23h30 on s'est dit qu'il valait mieux passer le minuit ici plutôt que de risquer de le passer dans la queue de la boite. On avait acheté des préventes mais on sait jamais. On a donc fêté le nouvel an chez lui, et c'était génial. Finalement on est partis pour la boite vers minuit et demi. On était bien allumé, on avait acheté de bonnes choses à fumer et à boire. On arrive a la boite, il y avait au moins mille personnes devant. Et deux types étaient en train de se taper dessus d'après ce qu'on a compris... On s'est avancé vers les barrières, et cette fille nous a dit que la boite n'avait fait qu'une seule file d'entrée pour les préventes et les gens de passage, et qu'elle attendait depuis deux heures pour entrer. On a bien compris qu'on n'entrerait pas, mais on voulait savoir au moins si on se ferait rembourser! On a essayé de choper un vigile pour lui demander, mais impossible. Un mec s'approche en gueulant derrière nous, il a la gueule en sang. Apparemment le vigile lui a tapé dessus avec une matraque alors qu'il essayait de sauter la barrière. Mes potes ont conduit le type à la camionnette de pompiers et c'est là que ça a commencé à se corser. La boite a appelé la police pour se débarrasser de la foule. Les policiers ont commencé à faire reculer les gens, et tout le monde s'est mis a taper sur tout le monde... M m'a attrapée par le col et m'a tirée en arrière pour m'éloigner de la baston. On retrouve les autres et on décide de repartir chez M pour finir la soirée, et on trouvera comment se faire rembourser plus tard. Après tout, on va pas gâcher notre nouvel an à cause de ça. On fait donc demi tour vers le métro et on croise un policier qui envoie chier deux mecs. Il les pousse sur la rue, juste au moment ou un bus tourne à l'angle. Heureusement, le chauffeur a pilé devant eux, mais on a eu une peur bleue. Moi qui suis très respectueuse de la police habituellement, je n'ai pas pu me retenir. Je ne sais plus exactement ce que j'ai dis, mais ça devait être du style "Mais attention vous avez pas vu qu'il y avait un bus??" bref un truc pas très joli mais pas vulgaire non plus. Et là, le policier se tourne vers moi et me lance: "Qu'est ce qu'elle a la pute??" oh. J'ai cru que j'allais lui sauter dessus, si les autres ne m'avaient pas retenue. J'étais hors de moi. On est rentré chez M à pied, il a passé son bras autour de moi pour me soutenir, il m'a réconfortée et ça allait mieux. La soirée a continué, on a beaucoup bu, encore. Ça a aidé à faire passer les rebondissements de la soirée plus facilement.
On a fini vers 8h, et ça y est. C'était 2012. Et 2012 a intérêt à être géniale. Parce que 2011 était pourrie.
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