 Journal public |
|
| |
Égarée page publique
Je suis égarée. Je me sens perdue. Dans ma tête, dans cette ville où il y a trop de monde, dans mon cœur et dans mon esprit. Je me sens perdue au milieu de moi-même.
Pour résumer ces derniers jours puisque je n'ai pas eu beaucoup de temps pour écrire.
Ma famille est venue fêter l'anniversaire de ma petite sœur ici il y a une semaine, c'était super de se retrouver tous ensemble. On a passé une merveilleuse soirée. Ma mère était tout émue de voir sa troisième et dernière fille passer le cap des 18 ans. Malheureusement j'ai du aller le coucher vers 1h parce que je bossais le lendemain. Ma mère à bien vu que j'étais complètement épuisée par le boulot, ce qui me mettait de mauvaise humeur, donc elle m'a dit de démissionner avant que ma période d'essai ne s'achève ou il sera trop tard. Alors je l'ai fait. Ça m'a fait du bien. Au fil des années, j'ai appris à mieux écouter ma mère. Certes, pendant l'adolescence je la prenais pour une mère qui ne me comprenait pas, qui voulait me gâcher la vie etc, comme toute adolescente normalement constituée. Mais maintenant que j'ai grandi, j'ai réalisé que les conseils de mes parents sont les plus avisés que j'ai reçu de toute ma vie. Alors j'ai écouté ma mère. J'ai lâché ce job qui ne me convenait pas. Le problème, c'est que l'hôtel avec qui j'avais une opportunité m'a dit que c'était finalement non. Donc je me retrouve sans job de nouveau. Et ça c'est chiant. Je passe pour une ratée auprès de tout le monde, y compris à mes propres yeux.
Ce week-end je suis allée voir ma sœur et son copain chez eux, puisqu'ils ne sont pas loin. Le samedi soir, il avait quelque chose de prévu alors j'ai passé la soirée avec ma grande sœur ça m'a fait du bien. C'était super. J'étais tellement heureuse de l'avoir pour moi toute seule. On a pas mal fumé pendant le week-end, ça me manquait un peu puisque chez mes grands parents je ne peux pas du tout. Sur le retour dimanche soir j'ai eu un coup de blues, je ne voulais pas partir. D'autant plus parce que je repartais dans une voie sans issue: toujours pas de job... J'ai eu un gros coup de déprime dans mon lit, je ne sais pas vraiment pourquoi. Je me sentais seule, perdue, minable. J'avais l'impression d'être inutile.
Et j'ai reçu un SMS, très étrangement, de V. C'était bien la dernière personne à laquelle je m'attendais..! Il me disait tout simplement qu'il n'avait pas eu l'occasion de le féliciter pour mon admission à un des meilleurs masters européens, et qu'il me disait donc bravo! Ça m'a remonté le moral en quelque sorte, de voir que premièrement il ne m'avait pas oubliée et deuxièmement, j'étais effectivement admise à un super master donc je suis plutôt chanceuse.
Je suis allée checker sa page fb, ça faisait longtemps. Son dernier statut avait été commenté par la même meuf que j'avais déjà repéré sur son profil, et concrètement son commentaire faisait comprendre à n'importe quel idiot qu'elle est soir sa copine, soit son plan cul. Je ne vais pas retranscrire les détails ici, ce serait trop long, mais il n'y a pas de débat à avoir sur l'interprétation du commentaire. Il n'a rien répondu à celui-ci, il lui répond rarement.
Je suis déçue. Je pensais que s'il avait une copine il me le dirait, ça me paraît normal étant donné qu'on a couché ensemble et qu'il semblerait que cela recommence si on se recroise. Il me manque. J'ai envie de le voir. Je veux qu'il lâche cette connasse et vienne vers moi. Mais il faut que je me retienne. Je la joue distante. Il ne faut pas que j'ai l'air accro. Je lui ai suffisamment fait peur dans le passé, maintenant cette période est terminée.
En parlant de période, j'ai mes règles en ce moment, et j'ai l'impression qu'elles me rendent de plus en plus morose, difficile à vivre...
Ok, avouons-le: c'est bon de jouer à la chieuse de temps en temps.
|