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Les joies de la déroute Journal intime créé par Karenin

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Ce journal est partiellement publique
Journal public


Préface
 Parce que tout a un début
 Comment on en est arrivé là?
 Quelque chose qui fait "tilt"
 Le jour J
 Ma voie
 Noir désir
 La révolte
 with or without you
 Je voudrais pas crever
10   another wearing day
11   Le grand secret
12  Si tu savais comme c'est loin...
13   La réalité a ses failles...
14   Des envies de néant...
15   Un inconnu assoupi dans le train
16   C'est quand le bonheur?
17   De rétention en cale de fond, j'en ai même oublié mon ombre...
18   Trop longtemps déjà...
19   La nuit est encore loin
20   morning conversation
21   Il faudrait que tu saches...
22   Qui vive?
23   Parce qu'il faut bien vivre...
24   Les joies de la déroute 2...
25   Le monde vu d'en face
26   A l'insomnie...
27   Monsieur de Fursac...
28   Ce qui m'est arrivée de mieux...
29   La rage
30   Des bleus à l'âme
31   J'veux qu'on baise sur ma tombe...
32   Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien...
33   Karenin ou...Karenine...
34   L'indépendance à un goût de toast moisi
35   Perdido por la calle, voy adelante...
36   Et quand les amoureux se ramassent à la pelle......
37   Lourdeurs....Et remède-Diastème...
38   Lolita ou le paradoxe
39   Veille sur moi
40   Les tribulations d'une Karenin en Karénie
41   Mon ami mon amour...
42   Petite mesquinerie quotidienne
43   Pourquoi les gens bien ne sont ils pas célibataires?
44   Karenin superstar
45   La vie, la vie et encore la vie...
46   Bribes ou à la poursuite de moi même....
47   Love her madly....
48   A côté des messages que l'on vous envoie, on peut lire le mot "détruire".
49   Karenin au pays des gens formidables
50   Bertrand l'incendiaire, Bertrand à la une, Bertrand et le carambolage d'une histoire, Bertand Bertrand et si noir désir....
51   Celui qui n'a pas assisté à un concert de rock ne sait pas ce qu'instinct de survie signifie (muse story)...
52   A la mélancolie, à l'espoir qui nous tient...
53   Crève coeur...
54   A suivre...
55   In an eye flicker...
56   Pensées poussiéreuses
57   Allez, youpi...
58   Quelques secondes de répit...
59   "il faudra bien s'ouvrir les veines pour que viennent ces mots"
60   Boys don't cry...
Si tu savais comme c'est loin...      page publique

Zoé est partie à l'autre bout du monde...le Canada, ses rennes et ses immensités...Son départ s'est fait en juillet, un départ qui ne laisse pas de trace: je l'ai croisée la veille, à peine le temps de lui dire quelques phrases avant de la voir disparaître. J'aurais aimé lui dire ce jour là que tout en quelques mois allait être soumis à une dynamique impiyoyable où chacun allait trouver son rythme et la vie qui lui convenait...Il y a un fossé entre les "dis-moi ce que tu aimerais faire" sorti des bouches béates des bacheliers tous frais et cette vie qui vous prend d'un seul coup dans son flux...Zoé est un regret dans ce petit parcours, de ces gens avec qui l'on aurait pu aboutir à des relations extraordinaires si les circonstances avaient été tout autre. Mais voilà, il y a des occasions manquées, des mots jamais dits au moment où il faudrait et puis le temps passe sous les ponts sans que cela ne nous émeuve plus que çà. J'ai reçu un des ses mails tout à l'heure, um mail qui illustrait à quel point l'évolution est grande, les choses changent et nous avec. On a parlé de tout çà, j'ai évoqué mes projets musicaux qui prennent une ampleur phénoménale, elle m'a parlé de cette existence qu'elle apprenait à concevoir au jour le jour, des horizons qui s'élargissent... Je me suis dis que ce dialogue là serait le point d'orgue de notre relation, le seul instant où nos mouvances personnelles se seront assez accordées avant de reprendre leur circulation en dérive. Au final, on se fout pas mal de ces rencontres passagères, la seule chose à garder en soi est la marque que vous auront laissée certaines personnes aussi furtif que leur passage ait été...