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Ma vie future page publique
Voilà mon oral pour mon projet en français...
16 ans et... toute une vie à remplir, à gaver de rêves, à rire, à pleurer, à vivre l'amour et des chagrins... comment peut-on seulement savoir ce qui arrivera demain... la vie est incertaine, le destin tout autant... un jour tu te lèves et il y a tout qui te tombe dessus.. l'école, les amitiés.. puis à un moment ça passe, tu souris, tu te retournes...
La vie c'est un chemin.. parfois tu tournes à gauche et d'autres fois à droie... des fois tu te trompes de route et revenir sur tes pas est impossible mais tu te rends comptes que cette route n'est pas si cahoteuse finalement... que tous les sentiers sont surmontables quand on sait foncer...
Ma route à moi, je la vois qui traverse le monde entier. Elle est parsemée de magnifiques paysage. Ce sont mes rêves... elle passe premièrement par les États-Unis où je visite New-York et ses 1001 boutiques... ensuite elle traverse les frontières pour l'Amérique du sud... et passe par le Mexique biensûr où je revois tous mes amis laissés là-bas... elle fait le tour de quelques iles des Caraïbes où la mer bleue nous laisse apparaître ses magnifiques fonds marins remplis de poissons multicolores... ensuite elle descend par les montagnes de la Cordillière des Andes. Il fait assez froid mais je me réchauffe avec quelques péruviens et chiliens qui me font visiter les anciennes pyramides incas... puis ma route bifurque par l'Afrique... alors je traverse le grand océan atlantique pour me retrouver dans un safari en afrique du sud... j'essaie de m'intégrer aux communautés que je rencontre sur ma route puis je monte doucement en afrique sub-saharienne... et là je traverse le désert à dos de chameau, m'arrêtant aux oasis pour me rafraîchir sinon je me délecte du silence du désert... et j'arrive à la mer méditerrannée aux environs de Casablanca... je m'arrête pour souffler un peu et profite des baklavas et de la chicha... puis je traverse le détroit de gibraltar et me retrouve en continent européen.. j'apprend à danser le flamenco à Valencia puis j'assiste aux spectacles de corrida à Madrid... et je m'en vais explorer l'Europe. Biensûr je ne peux éviter Paris avec sa tour Eiffel et ses nombreux cafés... ni par les Alpes où je compte skier parmis des avalanches... je monte encore et me retrouve en Belgique, au Luxembourg et traverse au Danemark où je visite de nombreux palais tout comme en république tchèque... et je monte toujours vers Moscou où je visite le Kremlin et boit de la vodka avec les Russe... je fais un bref passage en Sibérie pour descendre en Chine. Je mange de nombreux bols de riz avant de m'envoler pour le Japon, où je bois un thé vert dans un petit salon d'Osaka en observant les arbres à cerisier en fleur... puis je repars pour surfer quelques vagues en Thaïlande et je me retrouve ensuite en Nouvelle-Guinée où je suis contente de voir des gens qui parlent le français.. pour finalement aller me baigner parmis les coraux de l'Australie et finalement visiter les Mahoris de la Nouvelle-Zélande.
Et... ma route est-elle achevée? Je sens que non... il me reste des milliers d'endroits à visiter...
Je reviens à Québec, et je regarde autour de moi. Tout me paraît à la fois semblable et changé... je me vois... enceinte. De qui? D'un homme que j'aimerai et qui m'aimera... je l'espère... cet enfant, j'essaierai de lui donner le plus d'amour possible et de le combler, de bien l'éduquer pour que plus tard il soit un individu... normal quoi. Un petit enfant, c'est si précieux... j'aurais peur de me tromper... de lui faire du mal... Je voudrais lui transmettre tout ce que j'ai acquis, tout en espérant qu'il fasse ses propres expériences... Et qu'est-ce que je ferais de tout ce que je sais... de toutes ces langues que j'aurai essayé d'apprendre... Ma vie serait cela, je crois, enfin je souhaite. Les voyages, c'est ce qui m'allume, tout autant que d'avoir un enfant et une belle vie amoureuse. On arrive à rien quand on s'attend à ces que les autres réalisent nos rêves, ça je le sais. Alors même s'il y aura des rivières à monter à contre-courrant ou l'Éverest à franchir, je foncerai tête première, par peur de rater quelque chose. Je croquerai chaque paysage comme s'il aurait été le dernier que j'aurais vu...
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