 Journal public |
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Je suis une tarée de l'existence
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A propos de moi, pour une fois
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L'inhumanité est un ensemble non borné
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Moi et les hommes
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A la conquête du bonheur
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Ma grand-mère se prend pour un chat à l'article de la mort, ou mon étrange famille, sans tabous
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Du pissou au dodo: la journée type
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Du pissou au dodo: la journée type (opus number 2)
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Demain, dès l'aube
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Ma première cuite et quand on vous dit que l'alcool est dangereux c'est pas des conneries
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J'ai beaucoup à dire, mais rien d'interressant
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Mon retour bandant au lycée
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Mon chat me fait la gueule
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Je viens de lire le journal du moment
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Suis-je réellement si étrange?
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Grande nouvelle: J'aime mon mec!!! (1er tome)
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J'aime mon mec - Tome 2
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Pourquoi la vie nous donne ce qu'elle nous prendra?
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Spleen
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Est-ce que vous croyez aux miracles?
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J'ai la poisse
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Samedi de merde!!!
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J'aurais voulu que toute la vie soit comme ce matin de juin
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Petit problème et grosses conséquences
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Paris
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Suite de la saga "J'aime mon mec" (3)
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Scoop : I'm a bitch
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Boys & co
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21 janvier 2004, 18:17, que se passe-t-il?
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Notre faible monde
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Mr Xxxxxxx est un enculé
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J'ai envie de me plaindre un peu
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Oyez, oyez, bonnes gens
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J'ai plus envie de rien
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Moi et mes p'tits poteaux (pas mes jambes, merci)...!
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L'odyssée des petits amis
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Lamentable
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Du sang de pute dans les veines
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L'épisode frustrant de la non-boîte
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J'ai encore une bonne nouvelle
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Dicos d'or
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Je vais mieux...
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Les vacances de toutes les orgies
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Retour de vacances
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Vacances (suite)
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Etat de crise
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Croque ta life
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Lyrics (1)
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Lyrics (2)
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Retour de voyage
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Comment vous dire...
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Dieu existe-t-il?
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Come back...
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Avant la rentrée...
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Le pire été qu'il m'ait jamais été donné de vivre (et heureusement...)
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Les vacances, c'est fait pour prendre du bon temps...
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Wawa in Corsica (1)
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J'aurais voulu que toute la vie soit comme ce matin de juin page publique
On s'était réveillés sur le coup de huit heures, à cause du soleil et du désir qui était si fort entre nous, à cette époque, qu je crains hélas révolue, qu'il nous réveillait parfois même la nuit ou s'emparait de nous au milieu de la journée et de nos occupations. Mais ce matin point de travail ni d'obligations, nous étions libres comme les nuages. Je préfère parfois les nuages au soleil car eux sont libres, le soleil et la lune doivent obéir, et même si leur course est belle, elle est éternellement identique, chaque jour et chaque année depuis que le monde est.
Il me semblait alors, dans mon esprit encore brûmeux de rêves et de sommeil, que la vie devrait ainsi durer toujours, avec ce soleil insolant se déversant à flot par la fenêtre aux rideaux beiges. J'avais enfin ce sentiment de goûter au bonheur, à l'instant parfait, perfect moment, j'avais l'impression d'être enfin plus que moi même... J'aimais être aimée et aimer à mon tour. J'aimais ne pas penser au lendemain, ni à la prochaine heure, ni à tout le travail qui m'attendait. J'aimerais goûter plus souvent de ce sentiment de félicité extraordianire, si précieux, mais si léger, si éphémère, si éthéré même, si futile aussi parfois. Que tient à un fil le cours de nos jours, de nos nuits et de nos vies...
J'aimerais pouvoir aimer jusqu'à la folie, aimer et me gorger de lui jusqu'à être sienne, le prolongement de lui. N'être plus conditionnée par la société et les préjugés. J'aimerais tant être comme ces héroïnes de films qui font pleurer. Ne sommes nous pas égoïstes de pleurer du bonheur des autres, ou alors ne nous apitoyons pas trop sur notre sort malheureux? Toujours est-il, ces rêves candides ne traduisent-ils pas malgré moi mon jeune âge? A-t-on le droit de croire encore en ses rêves, même à 15 ans, 20 ans, 30 ans...?
Pourquoi je pense tout le temps???
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