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date d'un boute  page publique
Cette sensation de parler dans le vide, que je sois la ou non, cela fera aucune différence, ils sont tous perdu dans leurs mondes, et moi dans le mien. Un monde ténébreux, obscur ou la solitude est de mise comme la cravate est exigé dans les casinos. Je gaspille ma vie, ma jeunesse a espérer, que quelqu’un me parle, quelqu’un s’intéresse a mon sort de damnée. A espéré de l’attention et que quelqu’un m’apprécie comme un désert assoiffé espère la pluie. A souhaiter un jour être importante, de ne plus être personne, de me distinguer enfin du décor. Ironie du sort, avant je souhaitait devenir imperceptibles, me camoufler, me fondre avec l’environnement, et maintenant je voudrai être une couleur fluorescente dans un monde pastel, un cri dans le silence de la nuit, un soleil au milieu de la nuit. Que l’on me remarque au moins une seconde, pour que plus tard qu’au moins une personne se souvienne de moi, ce petit grain de sable anonyme dans une plage. Pour qu’au moins une seconde, je connaisse le monde ensoleillé des gens normal, de quitter quelque instant ma réalité de Solitude Éternelle.
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