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CONTRASTES page publique
Pourriez-vous me tracer, et sans même hésiter La ligne marquant, la fin de l'obscurité. Une simple limite, éternelle, éphémère Prouvant l'existence de deux mondes adversaires
Si la lumière venait à nous quitter, Ou Que l'ombre également abandonnait la terre C'est un arbre, un enfant, un oiseau et un loup Qui seraient emmenés dans cet imaginaire
Nuit sans lumière, comme dans la nudité Qui nous fait apprendre les objets effacés. Nous ne savons plus qu'être des sons égarés, Sans plus jamais personne ne pouvoir admirer.
Mais voilà , sans un bruit, qu'une lumière naît Et me laisse entrevoir une forme, un objet. Une ombre s'installe, me dévoile un détail Et puis d'autres encore, complétant l'éventail
C'est un monde étonnant, plein de complexités Que nous ne connaissons, faute de l'observer. Un contour se forme, je me laisse emporter Et me retrouve amant de cet objet formé
Mais à peine trouvé, voilà que je l'égare Lumière bien trop forte à remplacé le noir. J'aurai pu l'apprécier comme dur un regard Ce monde de contrastes, entre le blanc et noir.
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