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Il suffit des yeux..... 5/3/2004
Mon amour à moi …. Il est si lointain !!! Il est à plus de 50.000 kilomètres de chez moi. Il est en Asie du sud-est… Et moi, je suis en France. Mais nos cœur, eux, sont tout proches, l’un de l’autre. Je vous raconte : Nous étions sur un bateau. Mes parents discutaient avec le reste du groupe de touristes. Moi, seule ados du groupe, je m’assois sur un banc en cuir, et je regarde dans la cuisine du bateau. Là, 2 jeunes hommes font le cuisine. Nous ne parlons pas la même langue et même en anglais, notre conversation était limité. L’un des deux m’apprend à couper des ananas en « yoyo » l’autre m’apprend à faire des nems. Puis, on se présente. J’ai 14 ans. Celui qui m’a appris à faire les nems en a 22 l’autre 20. Nous nous sourions. On se dit nos prénoms. Puis, chacun retourne à ses occupations. Je monte sur le haut du bateau. Je m’assied, je lis. Une heure plus tard, je me relève, pour bouger un peu et admirer le paysage. Il est là et me prend la main. Il me sourit. Je lui sourit. Je lâche sa main. Je continue mon chemin. Après avoir mangé, le groupe de touriste se réunit dans la salle couverte. Moi non, je vais vers les 2 jeunes cuisinier. L’un me propose de boire dans sa cannette de bière. J’accepte, je bois une gorgée. Puis je monte tout en en haut du bateau. Celui qui m’a appris à faire les nems est là. Il me regarde, me sourit amoureusement. C’est celui qui m’a appris à faire des nems. Il s’appelle Vinh. Je pose ma lampe poche. Je regarde le ciel. Je n’ai jamais vu autant d’étoile en si peu d’espace. Et d’un seul coup, je me retrouve contre Lui. Contre son corps. Nous sommes assis. Je m’appuis contre son torse, il met ses bras autour de moi. Je me retourne, le regarde. Il me regarde, il m’embrasse. Lentement, doucement. Et je sens ses mains qui glissent sous mon t-shirt. Je frissonne de plaisir. Nous nous embrassons de plus belle. Puis, nous nous regardons encore, amoureusement. Ces yeux contiennent autant d’étoile que l’espace à d’étoile. Je regarde la mer qui nous entoure. C’est une mer d’amour qui nous entoure, ce soir là, Vinh et moi. Nous descendons dans une cabine. Nous ne parlons pas. Ni lui dans sa langue, ni moi dans la mienne, ni en anglais. Il s’assied sur le lit de la cabine, me tend les bras. Je m’approche de lui. Il m’entraîne, et je me retrouve sur le lit, sous lui. Il enfouit son visage dans mon coup. Il m’embrasse partout sur ma poitrine. Mes parents vont se coucher, moi je dors dans une autre cabine. Vinh reste avec moi. Je l’explore. Son dos, son cou, son torse…. Il est beau…. Je l’aime. Et lui aussi. Il m’enlève mon t-shirt, et se met torse nu. Nous nous embrassons. Jusqu’au petit matin. Il doit être 5h00 lorsque je me réveille, il s’habille, il doit préparer le petit déjeuner pour nous, touristes. Je le regarde, il m’embrasse, je le caresse, il y vas. Dans la matinée, nous prenons encore le temps de rester ensemble et de s’embrasser. Mais le bateau accoste à port… et nous nous quittons, pour toujours. Il m’a laissé son adresse, mais je doute qu’il reçoive mes lettre, écrire ( traduite) dans sa langue. Un amour à l’étranger. Je tiens à dire que tout cela s’est déroulé sans aucune parole puisque il ne parlait pas français et pas très bien anglais et moi, je ne parlait pas la langue de son pays. Nos paroles ont été Les sourires, les yeux, et les gestes.
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