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C'était si court, mais si bon... Comment t'en vouloir ? 6/8/2004
Lui et moi, on était copain, même pas copains proches, justes potes... Avant cette soirée. Je me demande comment je me sentirais en ce moment si ce soir-là, il n'avait pas plu, si j'étais sagement rentrée à minuit, si j'avais réagi cmme une fille raisonnable. On était couchés dans le couloir en pierre de mon immeuble. Lui, Guillaume et moi. Moi, j'étais au milieu, Guillaume devait être un peu bourré. Et puis on se rapprochait. C'était assez étrange comme sensation, que de se sentir là, si proces dans le noir. Moi, j'avais les yeux grands ouverts et je les entendais respirer tous les deux. Le bruit des gouttes d'eau l'exaspérait. Il bougeait dans tous les sens, je lui ai pris la main. Et il l'a pas retirée. On est restés comme ça, sans trop savoir ce qu'on faisait. Il m'a caressé les cheveux d'une main tellement douce que ça m'a donné des frissons. Il m'a demandé si j'avais refait ma couleur. J'avais pas envie qu'il enlève sa main... Et puis il l'a enlevée je me suis tournée carrément face à lui (il faisait tellement noir, que je le voyais pas du tout, je sentais juste sa main dans la mienne, et je gardais le souvenir de ses doigts dans mes cheveux). On était vraiment tout près. Alors il m'a demandé si personne ne risuqait de descendre, et il m'a mebrassée à ce moment là. Retrospectivement, je me dis qu'on n'aurait jamais du faire ça. Mais c'téait tellement bon. Ses mains étaient douces dans mon dos. Tellement douces, j'avais jamais connu ça. Après deux ans de relation avec mon ex, je me dis que ça craint. (...) Ca serait trop long de tout raconter en détails, et je sais pas si je veux vraiment que ce moment sacré soit connu de tous. C'est son secret à lui et à moi. La seule chose qui nous appartienne pour toujours. Le lendemain, il est venu chez moi pour qu'on en parle. On savait pas trop qu'en dire. Et puis il a dit qu'il était complètement paumé. J'ai mis ma tête dans ses cheveux, lui sur ma poitrine. On est restés longtemps comme ça. On était bien. Et de fil en aiguille, on est allés de plus en plus loin, et on a presque couchés ensemble. Je ne le voulais pas, il n'était pas prêt. Mais lui, il voulait en faire plus, je ne sais pas pourquoi. Il a peut-être dépassé ses propres limites ? Mais c'était tellement bon. Avec lui, j'ai eu l'impression d'exister. Je ne epux pas vraiment en dire plus.
Et puis le soir on s'est vus. Il m'a dit qu'il ne "pouvait" pas. On a pleuré tous les deux, toute la nuit, mais chacun de notre côté. Je susi tombé sur un mec en or, et j'ai pas su le garder. Je ne garde de lui que ces frissons dans le ventre quand je repense à tout ça, et des moments presque magiques. Et mes larmes sont la tous les jours depuis mercredi pour me rappeler toujours un peu plus ce que j'ai rat, ce que j'ai perdu...
Je crois que c'est un ange... J'espère qu'il me reviendra...
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