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sonnet bancal pour Corto 29/7/2007
17 ans, le coeur en ébullition, je vis. Avec des yeux d'enfant je regarde l'amour. Au détour d'une porte un soleil triomphant Me laisse abasourdie, ma violence assouvie
Mais ma flamme noircit mon âme... le soleil s'éteint La rage de ma détresse me porte mille coups bas Pourquoi suis-je encore là, ma vie est si traîtresse. C'est ma première blessure: il va briller plus loin...
De combats en ruptures les secondes se meublent Interminables et vides elles se chargent d'histoires Laminant mon espoir nourrit de rêves avides Où le soleil flamboie au détour d'un immeuble
Puis un coup de théâtre se produit un matin Dans un passage d'ombre le soleil apparaît Je me dis en secret qu'alors mon esprit sombre Simplement la réalité perdait son Latin
Le soleil de toute ma vie se croyait oublié Ses yeux d'aquarelle demandaient une reconnaissance Renaissant de ses cendres, mon pauvre coeur se rebelle Mais du soleil une super-nova était née
Big bang dans ma tête, les émotions au bord du gouffre Désirs de vengeances, volonté d'autodestruction J'ai mis toute ma passion à rentrer dans cette danse Tout délire était bienvenu pourvu que j'en souffre
Je t'ai revu cette année, tout a recommencé Tout faisait moins mal que ce vide Tout fera moins mal que ce vide
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