 Journal public |
|
|
|
pour les fous 13/8/2003
Comme la houle qui fait rage Comme la tempête qui s’engage Mon cœur lourd de rage Pleure. A la force ces braises A la mémoire des poètes A la vie éternelle Aux sens vains Aux sentiments insensibles A la cruauté des mots, A la vérité des gestes A la lourdeur des mains A la pesanteur de l’amour, Indétectable. Hélas, toujours mais sans jamais y parvenir Bien que l’espoir jamais ne fuit Comme l’eau qui coule Comme la colombe qui roucoule Comme l’herbe folle Comme la pluie qui sent L’intensité des paroles, le hululement des folles Ces dames qui trahissent qui après pleurent toutes les larmes de l’enfer Car dans ce domaine, reines, comme l’abeille De sa huche qui réveille, Les dards de ses aides afin de toute réunies, perverses Cruautés incessantes Labeurs dans le travail Dans les comme on dit, ces rumeurs, fausses paroles De trahison qui, on peut Dire tout de faux mais de qui l’on croit tout Même de ce qui ne se dit pas mais ce qui est racontar si ! Hélas, personne ne se rend compte Comme les mots sont importants, Personne ne croit en eux Seul le désespoir les utilise à bon grès Mal grès dans l’antre du fou Personne à l’habitude De ne le croire, seulement Lui, seul IL dit tout Ce que personne n’ose clamer A bas le fous clame la foule qui roule et s’enroule autour des lianes de la terreur autour des épines du frisson car personne la vérité, tout le monde peur comme de l’inca Dans ce cas un peut en cacher un autre, hélas terrible si trahit mais trahit pour la bonne cause sauf le poète, ce fou, ose. Vive les mots de la cause, la vraie pas la fronde, Pas d’affront à laver, car sous ses pieds, il la sent bouger pour lui, en l’honneur de lui Lui il sans faire de mégarde, juste craindre les gardes mais pas sur encore car invincible il est, protégé par la magie des mots, boucliers indomptables, jamais mis à la rue, mise à l’écart Et car des paroles réunies valent mieux que cent traîtres Prêts à s’entre tuer pour qui jamais ne paronnnerait Seuls les mots peuvent excuser. Seuls les fous respectés Seul à tout jamais.
|