 Journal public |
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liberté 13/8/2003
Liberté, tu es assimilée à la vie. Or, quand tu es engagée dans de long conflits , Et quand tu es entraînée dans les sombres balles, Liberté, tu meurs sur ordre d’un général. Certaines virevoltantes pesantes plumes, Détachées d’un bel oiseau voguant vers la lune, Dans ce vent qui s’en va mais qui fera trembler, Les sombres bourreaux de la Sainte Liberté. Ce souffle donnera espoir en les houillères, Car sous la noire poussière dorée amère, L’ immortelle Liberté est indétectable. Pourtant, tous, ils la désirent sans galère morale . Hier, on n’était pas tous libres affranchis, Aujourd’hui, libérons les riches enchaînés. Demain, ainsi, Liberté sera déchaînée. Alors, danse terre, pour cette ère prochaine.
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