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La Mort... 6/9/2004
Cette amie de toujours, Aussi infidèle que le vent, Vous sourit un jour, Puis vous emmène le suivant.
Cette perverse compagnie, Au visage si pâle, Semble toujours partie, Et par derrière vous empale.
Cette dame, en vile déesse, Cache bien ses armes, Surprend nos faiblesses, Puis sans peine nous charme.
Cet impassible vautour, Après une morbide danse, Face à nos prière reste sourd, Et ne laisse aucune chance.
La mort est imprévisible, Mieux vaut ne pas la craindre, Et rester face à elle paisible, Pour, sans peur, s'éteindre.
Benoît LAHURE "De la nuit à la vie" Poèmes 1992
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