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la tendresse 13/8/2003
La tendresse, Il ne faut pas qu’elle cesse, Ce n’est pas une faiblesse, Ni de la paresse, Et, personne, cela ne blesse, C’est doux comme une gentillesse, C’est un geste, une caresse, Et, une affable politesse, La tendresse, C’est dans la gueule d’une tigresse, Dont les crocs acérés apparaissent, Un petit plein de jeunesse, Déposé à terre, avec délicatesse, Elle protège sa progéniture, telle une princesse, Combattant, avec son armure, épaisse, Et tenant sa monture, en laisse, La tendresse, C’est effleurer, avec amour, les roses, fleurs déesses, Dont les pétales apparaissent, Le jour où leurs parfums naissent, Soudant les plus grandes amitiés, Et, qui la nuit sont flétries, par la vieillesse, Restant gracieuses avec beaucoup d’amabilité, Marquées par les traits, de la vie d’une journée. La tendresse, Ces traits n’auront pas de cesse, Jusqu’au lever du jour, Ou les roses nouvelles, Si fraîches et si belles, Donneront envie à l’hirondelle, Se posant sur le rosier, d’être si prévenante, Attentionnée et si attachante, La tendresse, C’est l’image qui perce, Dans les bras de sa maman, blotti, un enfant, Réclamant son autre parent, Qui accourt, sans perdre un instant, Une larme, de joie, coulant, Le long de sa joue et tombant, Observons ce tableau si touchant, La tendresse, C’est quelquefois, la tristesse, Une petite détresse, Causée par le stress, Vite, que la peur disparaisse, Car c’est l’attente d’une bonne nouvelle, Qui donne un peu de sel, Et, qui nous donne des ailes
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