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Un poème sur le printemps 2003, quand bush déclara la guerre à l'Irak 10/7/2003
Un champs de bataille des morts et des morts Un champ de bataille des maisons en ruines Un champ de bataille une fumée qui monte au ciel
Ce ciel que nous utilisons pour tuer Ce ciel que nous souillons de pollution Ce ciel qui a des larmes d’acide
Un monde sans repères où tout le monde tue Un monde sans repères où tout se vend Un monde sans repères où les frères ne se reconnaissent plus
Plus d’amour Plus de tolérance Plus de mots
Des armes qui tuent des innocents Des armes qui achèvent nos chimères Des armes inhumaines
Inhumaine comme cette indifférence Inhumaine comme ce cauchemars Inhumaine comme cette recherche du profit
Ils ferment les yeux monte les océans Ils ferment les yeux meurt notre futur Ils ferment les yeux face à cette corruption
Cette corruption qui empeste jusqu’au ciel Cette corruption qui nous ronge Cette corruption qui brûle nos espoirs
Une confusion sans fin qui sont les ennemis? Une confusion sans fin où est la vérité? Une confusion sans fin où tuer est héroïque
Héroïsme sanguinaire Héroïsme intéressé Héroïsme orchestré
Les droits de l’homme dans ce monde où l’homme est utilisé Les droits de l’homme quand l’homme n’a pas d’espoir Les droit de l’hommes des mots sans sens
Sans sens sans lois Sans sens sans espoirs Sans sens l’anarchie total
Un monde où on peut tuer qui on veut Un monde où on peut profiter du plus faible Un monde où le mal est omniprésent
Le mal Ce n’est pas seulement leurs ennemis Le mal Ce n’est pas seulement eux Le mal C’est les bombes qui pleuvent sur les enfants
Les enfants on fume leur futur Les enfants on les utilise Les enfants qui pleurent de douleur
Douleur de vivre dans ce monde d’horreur Douleur de voir ce monde partir en fumée Douleur de savoir que nous sommes condamnés
Un espoir peut-être Un rêve fragile Une utopie incertaine
Peut on oser croire que l’océan ne nous submergera pas? Peut on oser croire que l’on pourrait encore respirer dans un siècle? Peut on oser croire en l’être humain
Cet espoir qui joue dans les yeux des enfants Ces rires qui éclairent les rues grise de pollution Cette pureté qui blanchie les nuages
C’est en cela qu’il faut croire pour pouvoir voir les pâquerettes du printemps
(si vs aimez j'ai plein de poèmes sur http://www.fictionpress.com/profile.php?userid=348265 - désolé c'est ma pub )
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